N & E
Napoléon & Empire

Itinéraire de Napoléon

Où était Napoléon ce jour là ?

Merci d'attendre l'apparition de la carte avant de sélectionner une journée...
?
  • Par jour
  • Par lieu
  • Lieux les plus proches

    Pour connaître les étapes napoléonienne les plus proches d'un point donné, vous devez :

    1. Soit saisir les coordonnées de ce point puis cliquer sur le bouton "Voir les lieux napoléoniens les plus proches"
    2. Soit cliquer sur la carte
    3. Soit cliquer sur le bouton "Utiliser ma position" (visible si vous avez activé la géolocalisation)

    4. Saisir un rayon de recherche ou vous satisfaire de la valeur par défaut fixée à 100 kilomètres
    5. Saisir le nombre de résultats que vous désirez voir. Il est fixé par défaut à 20 et limité à 100

    Cliquez ensuite sur les N entourés d'une couronne de laurier qui seront apparus sur la carte pour connaître les coordonnées de ces lieux, leur distance et les dates de passage de Napoléon.


    Coordonnées

      Napoléon, grand voyageur s'il en fut

      Au cours de son existence, Napoléon a parcouru autour de cent-vingt mille kilomètres, cent mille si l'on élimine les trajets maritimes. A une époque où les étapes de cent-cinquante kilomètres constituaient un exploit mémorable, c'est un bilan dont aucun de ses contemporains ne peut s'enorgueillir.

      Dès sa prime jeunesse, Napoléon quitte sa Corse natale puis traverse la moitié de la France pour rejoindre son école, à Autun (six cent cinquante kilomètres à vol d'oiseau, plus de huit cents par la mer puis la route). Quelques mois plus tard, il s'éloigne encore de ses racines, s'installant à Brienne, cent cinquante kilomètres plus au nord.

      Cinq ans de plus et c'est Paris qui l'accueille, toujours plus loin du domicile familial. Aussi, dès qu'il en a les moyens et la possibilité, se met-il à multiplier les voyages vers son île bien-aimée : pas moins de cinq en sept ans (rappelons qu'un tel périple requiert alors une quinzaine de jours dans chaque sens). Sur place, il accumule les déplacements sur l'île de Beauté entre Ajaccio, Bastia ou Corte. Mais ces trajets ne seront bientôt plus pour lui que des sauts de puces. Trois ans après le dernier, il chausse les bottes de géant avec lesquelles il va désormais arpenter non seulement l'Europe, mais également l'Afrique (Égypte) et l'Asie (Israël).

      De son entrée sur la scène de l'histoire jusqu'au 20 juin 1815, ses pas le mènent d'Astorga [42.45461,-6.05310] à l'ouest jusqu'à Moscou [55.75083,37.61722] à l'est et du Château de Pétrovskoié [55.79366,37.55260] au nord jusqu'aux Fontaines de Moïse [29.86495,32.65578] au sud.

      Des cinq continents répertoriés en ce temps-là, seules l'Amérique et l'Australie lui restent inconnues. Encore a-t-il d'abord le désir de s'installer au Nouveau-Monde quand sa défaite à Waterloo le chasse de l'ancien. Y eut-il vécu, comme son frère Joseph, en paisible gentleman-farmer ? Impossible de le savoir, sauf à croire, ainsi que le racontent certaines légendes ou la nouvelle de Stephen Crane dont s'inspira le film "Monsieur N", qu'il s'évada de Saint-Hélène pour s'installer dans quelque bourgade rurale où il ne fit plus jamais parler de lui.

      Mais, au lieu de cela, la cautèle britannique lui fait découvrir les eaux, les cieux et une infime parcelle de terre de l'hémisphère sud avant de borner étroitement ses horizons. Comment s'étonner qu'un tel homme se soit ennuyé à mourir sur une île de quinze kilomètres sur dix, même si ses mouvements n'y avaient pas été, comme ils le furent, entravés et surveillés avec la plus étroite mesquinerie ?

      Au total, d'après nos calculs, entre le 11 juin 1794 et le 19 juin 1815, il passe 2681 jours sur 7647 hors de nos frontières actuelles, soit 35,5 % de son temps. Et le plus clair de ces journées est occupé à se déplacer d'un point à l'autre avec cette énergie qui fait l'émerveillement de ses contemporains comme de nous-mêmes.

      Encore ses séjours en France ne se limitent-ils pas à un confortable repos à Saint-Cloud, la Malmaison ou les Tuileries. Il peut lui arriver de la parcourir à un rythme raisonnable comme lors de son voyage de noces en compagnie de l'impératrice Marie-Louise en 1810. Mais il peut aussi la traverser à un rythme foudroyant comme lorsqu'il rentre d'Espagne en 1809, parcourant les sept-cent kilomètres de Bayonne à Paris en cinq jours.

      Ce sont ces déplacements que vous pouvez examiner sur cette page :

      1. soit en suivant à la trace l'Empereur d'un jour à l'autre ;
      2. soit en examinant les dates de ses passages en telle ou telle localité ;
      3. soit encore en découvrant, pour un lieu donné, le point de passage les plus proches de Napoléon.

      Bonne visite !

      Napoléon se remémorant en 1814 l'itinéraire de Paris à Moscou