1789
1er avril 1789 ‒ Avec un détachement de cent hommes, Napoléon Bonaparte est envoyé à Seurre réprimer une émeute populaire provoquée par la disette consécutive aux mauvaises récoltes de 1788.
19 juillet 1789 ‒ Nouvelle émeute, nouvelle répression, cette fois à Auxonne même, suite à l'annonce de la prise de la Bastille.
21 août 1789 ‒ Un nouveau congé de six mois lui est accordé, à sa demande.
9 septembre 1789 ‒ Napoléon quitte Auxonne pour la Corse.
31 octobre 1789 ‒ A l'occasion d'une réunion politique qui se tient à Ajaccio, il compose et fait signer par les assistants une adresse à l'Assemblée Nationale, la priant de rétablir les Corses dans les droits que la nature a donnés au pays
.
26 décembre 1789 ‒ Il est dénoncé au ministre de la Guerre comme fauteur de troubles par Hubert Casimir Rousseau de la Férandière, le commandant d'Ajaccio.
1790
16 avril 1790 ‒ Demande de prolongation de congé, adressée d'Ajaccio à son colonel par le lieutenant Napoléon Bonaparte, cette fois pour raisons de santé
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17 juillet 1790 ‒ Napoléon va acclamer Pascal Paoli qui débarque à Bastia et obtient de lui une entrevue, avec Joseph ; les deux frères en reviennent déçus.
1791
31 janvier 1791 ‒ le lieutenant Bonaparte rejoint son régiment à Auxonne .
1er juin 1791 ‒ Il est promu premier lieutenant et transféré au 4ème régiment d'artillerie, qui tient garnison à Valence.
16 juin 1791 ‒ Il arrive à Valence, avec son camarade de promotion Alexandre des Mazis.
30 septembre 1791 ‒ Nouveau congé.
1792
1er janvier 1792 ‒ Lors de la revue générale prévue par la loi du 11 décembre 1791, Bonaparte est inscrit sur la liste des officiers non trouvés présents à leur corps.
14 janvier 1792 ‒ Il est nommé adjudant-major d'un bataillon des gardes nationaux d'Ajaccio par le général commandant la division militaire de la Corse.
1er avril 1792 ‒ Napoléon devient second lieutenant-colonel de ce même bataillon.
8-11 avril 1792 ‒ Participation active à des bagarres qui ont lieu à Ajaccio.
28 mai 1792 ‒ Napoléon se rend à Paris pour se défendre contre l'accusation d'avoir été l'un des principaux responsables des troubles d'Ajaccio ; il descend à l'Hôtel des Patriotes Hollandais, rue du Mail.
10 juillet 1792 ‒ Par ordre du ministre de la Guerre et à la demande du Comité de l'artillerie, le lieutenant Bonaparte est réintégré dans l'armée, avec le grade de capitaine.
10 août 1792 ‒ Il est spectateur du massacre des Cent-Suisses aux Tuileries et du départ de Louis XVI ; ces scènes dramatiques lui inspireront durablement une certaine méfiance envers les couches populaires.
10 octobre 1792 ‒ Il embarque à Toulon pour Ajaccio, avec ordre de reprendre son commandement en Corse.
1793
3 mai 1793 ‒ Napoléon, déjà victime en mars d'une tentative d'assassinat, est contraint de quitter Ajaccio.
23 mai 1793 ‒ La maison Bonaparte est mise à sac par les partisans de Paoli.
27 mai 1793 ‒ Pascal Paoli, de retour d'exil, fait bannir de Corse la famille Bonaparte, qui a pris parti contre lui.
10 juin 1793 ‒ Napoléon et les siens quittent Calvi , où ils s'étaient réfugiés quelques jours.
13 juin 1793 ‒ Ils débarquent à Toulon ; la famille s'installe dans une modeste villa, à La Valette.
26 juin 1793 ‒ Le capitaine Bonaparte rejoint son régiment à Nice ; il reçoit le commandement se la 12ème compagnie, chargée du service des batteries de côte.
25 juillet 1793 ‒ Bonaparte est envoyé à Avignon pour en déloger les fédéralistes marseillais ; il s'empare sans coup férir de Villeneuve et pointe lui-même ‒ si on en croit la légende ‒ les canons qui bombardent la ville des Papes.
28 juillet 1793 ‒ Entrée à Avignon.
29 juillet 1793 ‒ Napoléon met le point final à son unique oeuvre de fiction : Le souper de Beaucaire.
16 septembre 1793 ‒ Les représentants en mission Antoine Christophe Saliceti et Thomas-Augustin de Gasparin l'envoient prendre le commandement de l'artillerie devant Toulon.
28 octobre 1793 ‒ Promotion du capitaine Bonaparte au grade de chef de bataillon.
6 décembre 1793 ‒ Une lettre du général Dugommier, qui commande depuis la mi-novembre les armées d'Italie et du Midi devant Toulon, est lue à la Convention ; il y fait l'éloge du citoyen Buona Parte
.
17 décembre 1793 ‒ Au cours de l'assaut donné au fort Mulgrave, le commandant Bonaparte est blessé d'un coup de baïonnette au mollet mais continue de combattre, vaillamment secondé par les capitaines Jean-Baptiste Muiron et Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont.
19 décembre 1793 ‒ Il pénètre dans Toulon à sept heures du matin, tandis que les escadres alliées évacuent la rade.