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Napoléon & Empire

Bataille de la Moskowa (Moskova) ou de Borodino

Date et lieu

  • 7 septembre 1812 (26 août dans le calendrier julien, en usage en Russie) près du village de Borodino et de la ville de Mojaïsk, à 125 kilomètres à l’ouest de Moscou (Russie).

Forces en présence

  • Grande Armée (125 000 à 130 000 hommes) sous le commandement de l’Empereur Napoléon 1er.  
  • Armée russe (110 000 à 130 000 hommes) sous les ordres du tsar Alexandre 1er et du général en chef Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov.  

Pertes

  • Grande Armée : probablement environ 30 000 hommes hors de combat (mais les chiffres sont très variables selon les sources) parmi lesquels 49 généraux et plus de 100 colonels.  
  • Armée russe : plus de 40 000 hommes tués ou blessés.  

La bataille de la Moskowa constitue le plus grand engagement de la campagne de Russie et l’un des plus importants et des plus meurtriers de la période napoléonienne. Elle voit s’affronter 250 000 hommes environ, dont 70 000 seront mis hors de combat. Les Français en sortent vainqueurs, mais leur succès n’est pas décisif.

La situation générale

Napoléon 1er et la Grande Armée qu’il a réunie, forte de 600 000 hommes, ont pénétré en Russie le 25 juin 1812, afin de forcer le tsar Alexandre Ier (Александр I Павлович Романов) à respecter les clauses du Traité de Tilsitt, signé en juillet 1807. Depuis lors, en effet, le gouvernement russe s’est peu à peu affranchi de ses engagements concernant le blocus continental, dont les conséquences sont désastreuses pour l’économie du pays. Les négociations menées en 1809 et 1810 entre les deux partenaires ont échoué à résoudre aussi bien ce problème que d’autres désaccords tels le sort à réserver à la Pologne. Les relations se sont peu à peu dégradées. Pour finir, au cours de l’année 1811, Napoléon a décidé d’imposer un règlement par voie militaire. Les Russes, de leur côté, s’y sont préparés dès l’année précédente.

Au début de septembre 1812, il y a plus de deux mois que les Français poursuivent un ennemi qui s’est constamment dérobé, se refusant à offrir, que ce soit de propos délibéré ou par simple timidité, la bataille décisive que l’Empereur des Français appelle de ses voeux. Entré en Russie en souhaitant obtenir un engagement majeur aussi vite que possible, Napoléon s’est laissé entraîner beaucoup plus loin que prévu. Il est d’autant plus important pour lui, désormais, de remporter un succès probant.

Beaucoup des militaires russes, au tempérament plutôt offensif, acceptent mal le recul constant devant les Français. Cette façon d'agir a fini par provoquer une grave crise au sein de l’état major de l’armée et coûté son poste au principal responsable des opérations, Mikhaïl Bogdanovitch Barclay de Tolly (Михаи́л Богда́нович Баркла́й-де-То́лли) — trop attentiste et trop peu russe aux yeux de beaucoup. Pour le remplacer, le Tsar a fait appel, le 18 août, un peu à contrecoeur, au général Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov (Михаил Илларионович Голенищев-Кутузов), qu’il n’apprécie guère.

Investi du commandement suprême, celui-ci recule à son tour jusqu’à moins de cent cinquante kilomètres de Moscou — tout en manifestant régulièrement son désir de faire face à l’ennemi et de se battre. Après quoi, il n’a d’autre choix que de tenter un effort pour sauver la capitale religieuse du pays.

Le 3 septembre, l’armée russe arrive près du village de Borodino [Бородино]. Elle s’installe d’abord sur la rive droite de la rivière Kalatsha [река Колочъ], presque parallèlement à ce cours d'eau. Son flanc gauche touche Chevardino [Шевардино] à l’ouest-sud-ouest, puis le front s’infléchit légèrement vers l'est à partir du confluent avec le ruisseau Semionovskyi [Семеновский ручее] et l'extrémité droite du dispositif se trouve à Maslovo [Маслово], à l’est-nord-est. Cette disposition est connue depuis comme la « première position russe ».

Peu après, les défauts de cette disposition conduisent le commandement russe à décider de déplacer son aile gauche. Celle-ci, au cours de la journée du 5 septembre, doit pivoter autour de Borodino, afin d’en ramener l’extrémité de Chevardino à Utitsa [Утицы], au sud. C’est ce qui sera connu sous le nom de « seconde position russe ». Elle met désormais la redoute de Chevardino [Шевардинского редута] hors de portée de l’artillerie russe, la rendant à peu près inutile.

5 septembre 1812. La bataille de Chevardino

Le 5 septembre 1812, en début d’après-midi, l’arrière-garde russe, commandée par le général Piotr Petrovitch Konovnitsyne (Пётр Петрович КоновницынPiotr Petrovitch Konovnitsyne, déboule sur le terrain, poursuivie par l’avant-garde française. À deux heures, le prince Eugène de Beauharnais et son état-major arrivent à leur tour, précédant de peu l’Empereur lui-même, venu étudier les lieux. Un peu plus tard, sur ordre d’Eugène, une première tentative s’effectue pour prendre Borodino. Elle se prolonge assez longtemps dans la nuit, mais sans résultat.

Pendant qu’Eugène s’engage au nord, le reste de la Grande Armée investit le site. Le général Louis-Pierre Montbrun Louis-Pierre Montbrun informe Joachim Murat qu’une fortification majeure a été observée entre les villages de Doronino [Доронино] et Chevardino. Napoléon, aussitôt averti, s’approche pour l’étudier. Il y découvre une fortification pentagonale : c'est la redoute de Chevardino.

Dans son rapport, Koutouzov présente cet ouvrage comme une place sans importance, tout juste destinée à retarder l’avance ennemie, sans que sa perte puisse n’avoir aucune conséquence funeste. Des milliers d’hommes vont pourtant mourir pour sa défense. C’est que l’arrivée inopinée des Français surprend l’armée russe au moment où elle déplace son aile gauche en direction de Semenovskaya. Contre toute attente, ce mouvement se fait donc au contact de l’ennemi. Le risque est grand qu’il ne puisse le perturber et jeter la confusion dans l’armée russe. Celle-ci doit par conséquent défendre opiniâtrement la redoute jusqu’à ce que son aile gauche ait pris sa nouvelle disposition.

Peut-être trompé par des cartes fautives, Napoléon décide de s’emparer de la position avant la nuit, pensant qu’elle couvre le centre gauche ennemi et craignant qu’elle n’entrave le déploiement des troupes françaises. Selon certains (tels le général Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau), avec une meilleure connaissance du terrain, l’Empereur se serait contenté d’une manoeuvre de flanc pour obliger les Russes à se retirer.

Toujours est-il qu’une fois engagé, le combat va rapidement s’intensifier.

Précédant le reste du 1er corps, la 5e division du général Jean-Dominique Compans Jean-Dominique Compans reçoit l’ordre d’attaquer par le nord-ouest tandis que le corps de Józef Antoni Poniatowski en fera autant par le sud-ouest boisé. Suivi par les unités de cavalerie d'Etienne-Marie-Antoine-Champion de Nansouty Etienne-Marie-Antoine-Champion de Nansouty et de Louis-Pierre Montbrun, Compans traverse la Kalatsha à Fomkino [Фомкино] vers 15 heures. Les effectifs commis à cette offensive tournent autour des 35 000 hommes, munis de 194 canons.

Du côté russe, 8 000 fantassins, 4 000 cavaliers et 36 bouches à feu défendent la position, commandés par le prince Andreï Ivanovitch Gortchakov (Андрей Иванович ГорчавовAndreï Ivanovitch Gortchakov.

Malgré l’importance qui s’y attache, Koutouzov comme Napoléon se contentent de superviser la bataille à distance. Le premier ne quitte pas son quartier général, au nord-est de Chevardino, sinon pour un bref déplacement le long des lignes russes. Le reste du temps, il s’en tient aux informations que lui transmettent ses officiers. Le second, pour sa part, passe le plus clair de la journée dans sa tente près de Valuyevo [Валуево], observant de temps en temps la marche des opérations à travers sa lunette. C’est que sa santé se ressent des fatigues de la campagne : Napoléon souffre d’un sévère refroidissement et d’une température élevée.

Le corps de Poniatowski est le premier à passer à l’action. L’avance polonaise, brièvement arrêtée par une charge de dragons, reprend rapidement, mais pâtit du mitraillage prodigué par les artilleurs russes de la redoute de Chevardino et les tirailleurs. Les chasseurs russes parviennent à contenir l’attaque. Les Polonais déploient 24 canons, mais leur position désavantageuse les expose au contre-feu russe.

Pendant ce temps, au nord-est, la 5e division se prépare. Compans cache son infanterie dans les replis du terrain tout en installant ses batteries (de 8 à 12 canons selon les sources) sur des crêtes. Elles s’emploient aussitôt à bombarder les Russes. L’artillerie française, supérieure en nombre, est maintenant déployée des deux côtés de la redoute. Russes et Français se pilonnent mutuellement durant deux heures.

Au même moment, la cavalerie de Murat traverse la Kalatsha pour combler le trou entre Compans et Poniatowski tandis que les divisions de Louis Friant Louis Friant et de Charles Antoine Louis Alexis Morand Charles Antoine Louis Alexis Morand en font autant au nord d’Aleksinki [Алексинки]. La 3e division de Maurice Etienne Gérard Etienne Maurice Gérard et la cavalerie légère d'Alexandre Louis Robert Girardin d'Ermenonville Alexandre Louis Robert Girardin d'Ermenonville les suivent. Avec de tels appuis, Compans devient capable de consacrer sa division tout entière à un assaut frontal sur la redoute.

Vers 17 heures, les voltigeurs se mettent en marche les premiers, puis les 57e et 61e régiments de ligne, avec Compans à leur tête. Il se dirige sur le côté droit du retranchement tandis qu’il envoie les 25e et 111e de ligne au nord, le premier pour attaquer le village même de Chevardino, le second pour menacer les Russes d’un mouvement tournant sur leur droite.

L’intensité des tirs franco-polonais, bombardement et mousqueterie conjugués, finit par accabler les défenseurs de la redoute. La batterie d’artillerie qui s’y trouve amorce un repli de sa propre initiative tandis que les fantassins qui la soutiennent commencent à tourner les talons. Ce répit momentané permet aux Français de s’approcher de l’ouvrage. Le commandement russe tarde à faire cesser ce flottement. Quand il y parvient, les Russes font demi-tour et engagent une fusillade meurtrière avec les assaillants. Les deux troupes, séparées de quelques dizaines de mètres à peine, se foudroient mutuellement près de trois quarts d’heure durant. Compans se met alors à la tête de deux bataillons de réserve et conduit personnellement un nouvel assaut. Un bataillon du 57e de ligne parvient à entrer dans la redoute. Le corps à corps y est sanglant.

Vers 19 heures, les Français sont maîtres de l’ouvrage.

La nuit arrivant, Compans rallie ses bataillons, anticipant une contre-attaque. De fait, Piotr Ivanovich Bagration (Пётр Иванович Багратионv), commandant de la 2e armée de l'ouest, qui forme le flanc gauche russe, a envoyé des renforts à Gortchakov. Quand ces unités fraîches atteignent le champ de bataille, le féroce face-à-face reprend.

Au cours de ces nouveaux affrontements, la redoute change de mains au moins trois fois, quoi qu’en disent certains mémorialistes français, Gaspard Gourgaud en particulier. Les conditions rendent d’ailleurs difficile, y compris pour les combattants, d’avoir une idée nette du déroulement des opérations. La nuit très obscure provoque surprises et erreurs.

Cet engagement confus se termine finalement autour de dix heures trente quand Koutouzov apprend que de nouveaux renforts français se présentent sur le champ de bataille et que les Polonais sont en train de tourner la position russe par la gauche. Koutouzov rappelle ses troupes et abandonne l’ouvrage aux Français. Les sources russes affirment toutes que ce dernier se trouve alors entre les mains de leurs compatriotes. Les mémoires français proclament le contraire.

La redoute est définitivement occupée par les Français qui tiennent aussi les villages d’Aleksinki, Fomkino, Doronino et Chevardino. Les Russes, épuisés, font retraite vers le ruisseau Semionovskyi, qui devient ainsi leur flanc gauche.

Bagration, dans un compte-rendu enflammé, affirme que malgré l’arrivée incessante de renforts chez l'ennemi, celui-ci a été vaincu partout par le courage des Russes. Koutouzov, pour sa part, dans une lettre, indique à sa femme Ekaterina Ilyinichna Golenishcheva-Kutuzova (Екатерина Ильинична Голенищева-Кутузова) avoir eu, ce jour-là, une bataille infernale sur le flanc gauche.

De la redoute, il ne reste plus grand-chose et dans ses ruines ne se trouve plus rien de vivant. Les alentours sont semés de cadavres d’hommes et de chevaux. Plus loin, les villages de Doronino et Chevardino sont dévastés eux aussi. Les soldats s’endorment à même les buissons malgré le vent, la pluie glaciale et la présence de l’ennemi à portée de pistolet.

Les ambulances de Dominique-Jean Larrey passent la nuit à recueillir les blessés (les alliés en priorité, mais quelques Russes également) et à les ramener aux infirmeries où les subordonnés du chirurgien travaillent sans relâche. Au matin, le fruit de leur labeur s’entasse dans les fossés près de la route sous la forme de membres amputés et de corps sans vie.

La bataille de Chevardino s’avère coûteuse pour les deux parties. Les pertes russes sont évaluées à 5 000 hommes environ et plusieurs canons. Celles des Français sont un peu moindres et vont de 4 à 5 000 soldats. Certains régiments ont particulièrement souffert : ainsi le 61e de ligne, dont l’un des bataillons a été anéanti. Ce qui étonne l’Empereur, et l’inquiète, c’est le nombre dérisoire de prisonniers ennemis. Au général Armand de Caulaincourt qui l’en informe, il pose cette question significative : ces Russes sont-ils déterminés à vaincre ou mourir ?

6 septembre

Le terrain

Une fois définitivement fixée, le 6 au matin, la position russe s’étend du nord au sud sur huit kilomètres. Son flanc droit touche à la Moskova [Москва-река] (la rivière, sous-affluente de la Volga, qui a donné son nom à Moscou) et s’appuie sur un de ses affluents, la Kalatsha. Celle-ci est presque infranchissable de Borodino à la Moskowa ; ailleurs, sa rive droite, souvent plus élevée que l’autre, offre aux Russes, qui l’occupent, une protection certaine. En outre, son centre entoure une hauteur, la Kourgannaïa, devant laquelle coule le ruisseau Semionovskyi. Sa gauche s’étend jusqu’à une épaisse forêt, à peu près impénétrable au naturel et que les aménagements russes ont rendue plus infranchissable encore. Le dispositif présente une profondeur inusitée de sept kilomètres. Les buissons qui en tapissent les arrières offrent aux déploiements de troupes et aux mouvements des corps de réserve une discrétion précieuse.

De grands travaux de fortifications ont renforcé les atouts défensifs naturels de la position. Sur l’aile droite, non loin du village de Gorki [Горки], ont été installées deux batteries en ressaut, qui abritent respectivement trois et neuf pièces d’artillerie. Au centre du dispositif, sur une élévation qui précède les hauteurs de la Kourgannaïa, a été bâti un bastion muni de remparts frontaux et latéraux. 18 bouches à feu y ont été placées et le tout a été baptisé par les Français « redoute Raïevski » [батареи Раевского pour les Russes]. Le village de Borodino, sur la rive ouest de la Kalatsha, a en outre été fortifié. Sur l’aile gauche russe, entre le Kourgannaïa et la forêt, un peu au sud du village de Semenovskaya, ont été aménagés trois redents (ouvrages composés de deux faces qui forment un angle saillant vers la campagne), dits « flèches de Bagration » [Багратионовы флеши]. Le village lui-même a été totalement rasé afin de laisser le champ libre à l’artillerie. Ce côté représente cependant le point faible du dispositif, ce dont les commandements, aussi bien russe que français, sont bien conscients.

Au total, la position, qui bloque les deux routes de Smolensk à Moscou, l’ancienne [Старая смоленская дорога] comme la nouvelle [Новая смоленская дорога], est la meilleure que Koutouzov a pu trouver dans les environs, même si les écrivains militaires ne s’en montrent pas très satisfaits.

Implantation des armées

L’armée russe fait face à l’ouest. Derrière des essaims de chasseurs à pied, elle est disposée en trois lignes, ce qui lui assure une stabilité considérable et facilite les mouvements de troupe et de matériel. L’aile gauche (au sud, donc, entre la Grande Redoute et Utitsa) est sous les ordres du prince Bagration. Il supervise les corps de Nicolaï Nikolaïevitch Raïevski (Николай Николаевич РаевскийNicolaï Nikolaïevitch Raïevski, Mikhaïl Borozdine (Николай Михайлович Бороздин) et Nikolaï Alexeïevitch Toutchkov (Никола́й Алексе́евич Тучко́вNikolaï Alexeïevitch Toutchkov, ce dernier venu en hâte durant la nuit compléter le dispositif entre les flèches de Bagration et le village d’Utitsa. La droite (au nord, entre la Grande Redoute et la Moskowa), constituée des corps de Dmitri Sergueïevitch Dokhtourov (Дмитрий Сергеевич ДохтуровDmitri Sergueïevitch Dokhtourov, d’Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï (Александр Иванович Остерман-Толсто́йAlexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï, de Karl Fiodorovitch Baggovout (Карл Фёдорович БагговутKarl Fiodorovitch Baggovout et du corps de cavalerie de Pavel Petrovitch Pahlen (Па́вел Петро́вич Па́ленPavel Petrovitch Pahlen, obéit à Barclay de Tolly. Koutouzov se tient sur une hauteur un peu en arrière du village de Gorki. Le grand-duc Constantin (Великий князь Константи́н Па́вловичGrand-duc Constantin Pavlovitch commande la réserve. La cavalerie est répartie entre les unités de Karl Karlovitch Sievers (Карл Карлович СиверсKarl Karlovitch Sievers, Pahlen, Fedor Karlovitch Korf (Фёдор Ка́рлович КорфFedor Karlovitch KorfFedor Karlovitch Korf et les cosaques de Matvei Ivanovitch Platov (Матвей Иванович ПлатовMatvei Ivanovitch Platov et Fedor Petrovitch Ouvarov (Фёдор Петрович УваровFedor Petrovitch Ouvarov. L’effectif total des Russes atteint environ 135 000 hommes, disposant de 640 bouches à feu (334 pour la première ligne, 104 pour la deuxième et 186 pour la troisième).

La Grande Armée est restée à Chevardino après s’en être emparée. Du nord au sud, les corps du prince Eugène, de Michel Ney, de Louis-Nicolas Davout et de Joseph Poniatowski forment le front. Un peu en arrière de Davout, la cavalerie est répartie entre Montbrun, Marie-Victor-Nicolas de Faÿ de Latour-Maubourg Marie-Victor-Nicolas de Faÿ de Latour-Maubourg et Nansouty. La Garde impériale est en réserve, ainsi que les corps de Jean Andoche Junot et de Murat. Napoléon dispose en tout de 130 000 soldats et de 587 canons. Au vu du système mis en place par Koutouzov, Napoléon juge que tourner l’armée russe par les flancs, comme le propose Davout, est sinon impossible, du moins beaucoup trop risqué. Le mouvement devrait en outre avoir lieu de nuit alors que les Russes eux-mêmes, dans des conditions similaires, se sont perdus en fuyant Smolensk. Il choisit donc, contrairement à ses habitudes, de mener un assaut frontal. Il entend acculer l’ennemi sur la Moskova avant de le détruire. Il a en conséquence concentré le gros de son armée sur un axe qui pointe sur les flèches de Bagration et la grande redoute Raïevski. Lui-même se place un peu au sud de celle de Chevardino.

Le 6, Koutouzov parcourt le camp russe accompagné de popes et de reliques. Au soir, la division Mikhaïl Semionovitch Vorontsov (Михаил Семёнович ВоронцовMikhaïl Semionovitch Vorontsov s’établit dans les flèches. Napoléon, pour sa part, s’occupe d’inspecter le terrain puis fait exposer aux yeux de ses soldats Napoléon, à la veille de la bataille de la Moskova, présente à son état-major le portrait du roi de Rome peint par Gérard, par H. Vernet le portrait de son fils Le Roi de Rome, par F. Gérard qu’il a reçu le jour même. C’est ce jour-là également qu’il apprend la nouvelle de la défaite d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont aux Arapiles, apportée tout droit d’Espagne par le capitaine Charles Nicolas Fabvier Charles Nicolas Fabvier, aide de camp du duc de Raguse.

7 septembre. La bataille de la Moskowa

Le 7 à l’aube on lit dans les bivouacs une proclamation de Napoléon : Soldats, voilà la bataille que vous avez tant désirée ! désormais, la victoire dépend de vous. [...] Que l’on dise de vous : “Il était à cette grande bataille sous les murs de Moscou.” Le 7 septembre (le 26 août selon le calendrier julien alors utilisé par les Russes), entre 5 et 6 heures du matin, la bataille débute par des opérations au centre et à l’extrême gauche française. De ce côté, le prince Eugène exécute sur le village de Borodino une attaque justement destinée à détourner l’attention ennemie du coeur du champ de bataille. Les chasseurs russes sont bousculés et repassent sur la rive droite de la Kalatsha par un pont qu’ils n’ont pas le temps de détruire derrière eux. Le 106e régiment de ligne, au lieu de se contenter d’occuper le village comme il en a l’ordre, traverse à leur poursuite, bute sur le corps d’armée de Doktourov au grand complet et est bientôt anéanti. La division d'Alexis Joseph Delzons Alexis Joseph Delzons peine à conserver sa conquête face à la contre-attaque russe. Cependant, les troupes de Doktourov finissent par se retirer en détruisant le pont derrière elles. Eugène doit désormais attendre la prise des flèches pour donner l’assaut par le nord à la redoute Raïevski avec les divisions Morand et Gérard, qui ont également traversé la Kalatsha un kilomètre à l’ouest de Borodino. La division Jean-Baptiste Broussier reste en réserve sur la rive gauche.

Au centre est déclenché, à l’initiative française, un intense duel d’artillerie. Mais les canons français s’avèrent trop éloignés des lignes adverses. Ils doivent en être rapprochés, ce qui demande du temps, car il s’agit de déplacer une centaine de pièces. Les divisions Compans et Joseph Marie Dessaix Joseph Marie Dessaix, du corps de Davout, reçoivent l’ordre de s’emparer de la flèche la plus méridionale. Compans attaque en colonne tandis que la sécurité de ses arrières et de sa droite est assurée par Dessaix, qui se tient en réserve. L’artillerie russe les prend pour cible et les deux généraux sont blessés, ce qui n’interrompt toutefois pas la progression de leurs troupes. Davout s’élance malgré tout pour se mettre à leur tête, mais son cheval est tué au moment où la flèche de droite est prise. Le maréchal chute si lourdement que sa mort est annoncée. Napoléon dépêche Ney en renfort, Murat pour remplacer Davout et le général Jean Rapp pour suppléer Compans. Ils trouvent le prince d’Eckmühl bien vivant et c’est Rapp, au contraire, qui reçoit une blessure.

Après une heure de combat, Napoléon envoie l’infanterie de Ney et la cavalerie de Murat soutenir Davout, en leur attribuant une quarantaine de canons supplémentaires, et à sept heures trente, les flèches sont aux mains de la Grande Armée. Une contre-attaque russe menée par Bagration à l’aide de renforts obtenus de Koutouzov les en déloge bientôt. Ney les reprend une première fois à dix heures puis à nouveau à onze et enfin définitivement à onze heures trente. Jusque-là, après chaque succès, il a dû céder le terrain à Baggovout, que Barclay a positionné, avec des forces considérables et 24 canons, au village de Semenovskaya, juste au nord des flèches. Pendant que Ney, Davout et Murat mènent un assaut frontal, le corps de Junot parvient à traverser la forêt d’Utitsa jusqu’à l’arrière des fortins. Une batterie de cavalerie équestre russe repère le mouvement au moment où Junot s’apprête à attaquer et ouvre le feu sur les Français qui sont ensuite repoussés dans les bois par des fantassins de Baggovout. Lors de l’assaut décisif, ce sont près de 45 000 hommes et 400 canons que Napoléon lance à la conquête des flèches. Les Russes n’en ont que 20 000 à opposer mais résistent courageusement, jusqu’à ce que la blessure du général Bagration sape leur moral. Le général Konovnitsyne le supplée provisoirement et les Russes ramènent leur ligne défensive derrière le ruisseau Semionovskyi, où ils se trouvent sous la protection du feu de 300 de leurs canons. Doktourov est envoyé pour remplacer Konovnitsyne. Les combats vont se poursuivre plusieurs heures sur ce point sans que les Russes ne cèdent jamais le terrain.

À l’extrémité du flanc droit français, le général Poniatowski s’est porté devant Utitsa vers 8 heures du matin puis a repoussé Toutchkov vers la hauteur d’Utitsa. Durant les trois heures suivantes, ses efforts pour l’en déloger échouent jusqu’à ce que le soutien de Junot lui permette enfin de la prendre d’assaut. Les Polonais de la Grande Armée sont alors en mesure de tourner les Russes par leur gauche. Conscient de ce danger, Toutchkov organise une contre-attaque victorieuse au cours de laquelle il est mortellement blessé. Baggovout lui succède et parvient à maintenir sa position jusqu’à ce que le centre russe lui-même recule derrière le ruisseau Semionovskyi.

Mais l’effort principal de la Grande Armée se porte désormais sur la redoute Raïevski.

Au nord, Eugène de Beauharnais, après la prise du village de Borodino, a obliqué au sud-sud-est vers la grande redoute. Mais ses troupes, aux prises avec des contre-attaques russes, finissent par se désorganiser et se mettent à reculer. Il laisse le général Delzons protéger le village de Borodino et franchit la Kalatsha pour se porter par le nord sur la fortification. Son artillerie commence bientôt à repousser les Russes. Pendant ce temps, les divisions Morand (par le sud) et Broussier (par l’ouest) montent elles aussi à l’assaut de l’ouvrage. Les Français finissent par s’en rendre maîtres. Koutouzov, décidé à s’en resaisir, fait avancer une brigade et deux régiments de la garde russe, appuyés par trois batteries. Leur contre-attaque est victorieuse malgré l’intervention de la division Gérard en soutien de Morand. Les troupes russes reprennent possession de l’ouvrage.

L’artillerie française prend alors le premier rôle dans la bataille. Elle bombarde intensément aussi bien la grande redoute, depuis les positions d’Eugène, que les hauteurs de Semenovskaya depuis celles de Ney et Davout. Les effets dans les rangs adverses considérables. Le commandant de l’artillerie russe, le général Alexander Ivanovitch Koutaïsov (Алекса́ндр Ива́нович Кута́йсовAlexander Ivanovitch Koutaïsov, est tué, ce qui perturbe la conduite des opérations. Une partie des pièces laissées en réserve resteront inutilisées.

Les combats au corps à corps se poursuivent plusieurs heures durant, avec une intensité effrayante, mais sans résultat probant.

Koutouzov tente d’envoyer deux corps de cavalerie déboucher par surprise sur les arrières des alliés en débordant leur flanc gauche. La manoeuvre échoue, mais ralentit les opérations françaises et donne le temps à Koutouzov de renforcer son centre et sa propre gauche.

Vers quatorze heures, l’armée française repart à l’assaut de la redoute. Cette fois, ce sont les divisions Broussier, Morand et Gérard qui mènent l’attaque, avec le soutien de la cavalerie légère de Louis-Pierre-Aimé Chastel Louis-Pierre-Aimé Chastel au sud et du second corps de cavalerie de réserve au nord. Le général Auguste Jean Gabriel de Caulaincourt Auguste Jean Gabriel de Caulaincourt, qui vient d’en recevoir le commandement après la mort de Montbrun dans une charge précédente, se met à la tête de la division Pierre Wathier et réussit à s’emparer de la redoute. Il est tué peu après. Son succès entraîne le repli de la cavalerie russe au moment où la gauche et le centre de Koutouzov montrent des signes de faiblesse. Murat, Davout et Ney sont d’avis de faire intervenir la Garde impériale pour donner le coup de grâce à l’armée russe. Napoléon refuse, soucieux de conserver une réserve intacte alors qu’il est avancé si loin en territoire ennemi.

Il est alors environ 16 heures. Les Russes reculent de plusieurs centaines de mètres, mais préservent leur cohésion. À 18 heures, ils sont regroupés sur une nouvelle position, une ligne de crête située plus à l’est.

À la nuit tombante, Napoléon ramène l’armée sur ses bases de départ, tout en faisant garder le champ de bataille. Il est persuadé que les combats reprendront le lendemain, les résultats de la journée n’étant décisifs ni pour un camp ni pour l’autre. Cependant, à minuit, Koutouzov, estimant son armée trop diminuée pour continuer la lutte, ordonne la retraite. Elle commence le 8 au matin avant l’aube, en direction de Moscou.

Bilan

Les pertes sont énormes des deux côtés. Au moins 30 000 Français sont mis hors de combat, dont 6 500 tués, au nombre desquels figurent 49 généraux. Les Russes comptent 44 000 morts ou blessés. Au premier rang des vingt-quatre généraux victimes de la bataille se trouvent Bagration, qui mourra le 24 septembre suivant, et le général Toutchkov. Nombreux seront les survivants à périr au cours des jours ultérieurs, en particulier au sein de la Grande Armée, par suite du manque de soins ou d’approvisionnements.

Conséquences

La bataille tant désirée depuis l’entrée en campagne n’a pas été décisive. L’armée russe n’est pas détruite et n’a besoin que d’un peu de temps pour compenser ses pertes. A contrario, la victoire a coûté trop cher aux Français pour que leur situation s’en trouve notablement améliorée. Aussi le Tsar, une semaine plus tard, le 14 septembre 1812, lorsqu’ils entreront à Moscou, n’y verra-t-il pas une raison suffisante pour demander la paix. Le résultat de cette sanglante confrontation est donc particulièrement décevant pour Napoléon. Sa stratégie, basée sur la recherche du choc décisif qui détruit totalement la capacité de résistance ennemie, est en échec.

Carte de la bataille de la Moskowa (Moskova) ou de Borodino

Batailles napoléoniennes - Carte de la bataille de la Moskowa (Moskova) ou de Borodino

Tableau - « Bataille de Borodino ». Panorama peint en 1911-1912 par Franz Alekseyevich Roubaud.

Batailles napoléoniennes - Tableau de la bataille de la Moskowa (Moskova) ou de Borodino -

Napoléon choisit de donner à cet engagement le nom de la rivière serpentant à quelques kilomètres au nord-est du champ de bataille. Il avait pour lui l’avantage d’évoquer celui de l’ancienne capitale des tsars et de suggérer que le combat avait eu lieu sous les murs de celle-ci. Les Russes, eux, préfèrent employer le nom du village de Borodino, autour duquel se déroulèrent les affrontements.

Conformément à leur pratique habituelle de l’époque, les Russes s’attribuèrent la victoire. Ils abandonnèrent pourtant le terrain, eurent plus de tués et de blessés que les Français et laissèrent ceux-ci entrer dans Moscou quelques jours plus tard. De ce point de vue, il est impossible de leur concéder le gain de la bataille. Cependant, sur le plan stratégique, par leur incapacité à détruire l’armée russe et à obtenir ainsi le succès décisif après lequel ils couraient depuis leur entrée en guerre, les Français ne remportèrent en fait qu’une victoire à la Pyrrhus.

Le quartier général du prince Koutouzov était installé au village de Gorki.

Un monument érigé à quelques centaines de mètres de la redoute de Chevardino signale le lieu où se tenait Napoléon durant les combats.

Napoléon a écrit dans ses mémoires que de toutes ses batailles celle de la Moskova avait été la plus terrifiante. Les Français s’y étaient montrés dignes de remporter la victoire, et les Russes s’étaient arrogé le droit d’être invincibles.

Témoignages

Dix-huitième bulletin de la grande armée.

Mojaïsk, 12 septembre 1812.

Le 4, l'empereur partit de Ghjat et vint camper près de la poste de Gritueva.

Le 5, à six heures du matin, l'armée se mit en mouvement. A deux heures après midi, on découvrit l'armée russe placée, la droite du côté de la Moskwa, la gauche sur les hauteurs de la rive gauche de la Kologha. A douze cents toises en avant de la gauche, l'ennemi avait commencé à fortifier un beau mamelon entre deux bois, où il avait placé neuf à dix mille hommes. L'empereur l'ayant reconnu, résolut de ne pas différer un moment, et d'enlever cette position. Il ordonna au roi de Naples de passer la Kologha avec la division Compans et la cavalerie. Le prince Poniatowski, qui était venu par la droite, se trouva en mesure de tourner la position. A quatre heures, l'attaque commença. En une heure de temps, la redoute ennemie fut prise avec ses canons, le corps ennemi chassé du bois et mis en déroute, après avoir laissé le tiers de son monde sur le champ de bataille. A sept heures du soir, le feu cessa.

Le 6, à deux heures du matin, l'empereur parcourut les avant-postes ennemis: on passa la journée à se reconnaître. L'ennemi avait une position très-resserrée. Sa gauche était fort affaiblie par la perte de la position de la veille ; elle était appuyée à un grand bois, soutenue par un beau mamelon couronné d'une redoute armée de vingt-cinq pièces de canon. Deux autres mamelons couronnés de redoutes, à cent pas l'un de l'autre, protégeaient sa ligne jusqu'à un grand village que l'ennemi avait démoli, pour couvrir le plateau d'artillerie et d'infanterie, et y appuyer son centre. Sa droite passait derrière la Kologha en arrière du village de Borodino, et était appuyée à deux beaux mamelons couronnés de redoutes et armés de batteries. Cette position parut belle et forte. Il était facile de manoeuvrer et d'obliger l'ennemi a l'évacuer ; mais cela aurait remis la partie, et sa position ne fut pas jugée tellement forte qu'il fallût éluder le combat. Il fut facile de distinguer que les redoutes n'étaient qu'ébauchées, le fossé peu profond, non palissadé ni fraisé. On évaluait les forces de l'ennemi à cent vingt ou cent trente mille hommes. Nos forces étaient égales ; mais la supériorité de nos troupes n'était pas douteuse.

Le 7, à deux heures du matin, l'empereur était entouré des maréchaux à la position prise l'avant-veille. A cinq heures et demie, le soleil se leva sans nuages ; la veille il avait plu: «C'est le soleil d'Austerlitz,» dit l'empereur. Quoiqu'au mois de septembre, il faisait aussi froid qu'en décembre en Moravie. L'armée en accepta l'augure. On battit un ban, et on lut l'ordre du jour suivant:

Soldats,

« Voilà la bataille que vous avez tant désirée! Désormais la victoire dépend de vous: elle nous est nécessaire ; elle nous donnera l'abondance, de bons quartiers d'hiver, et un prompt retour dans la patrie! Conduisez-vous comme à Austerlitz, à Friedland, à Witepsk, à Smolensk, et que la postérité la plus reculée cite avec orgueil votre conduite dans cette journée: que l'on dise de vous: Il était à cette grande bataille sous les murs de Moscou !

Au camp impérial, sur les hauteurs de Borodino, le 7 septembre, à deux heures du matin. »

L'armée répondit par des acclamations réitérées. Le plateau sur lequel était l'armée, était couvert de cadavres russes du combat de l'avant-veille.

Le prince Poniatowski, qui formait la droite, se mit en mouvement pour tourner la forêt sur laquelle l'ennemi appuyait sa gauche. Le prince d'Eckmühl se mit en marche le long de la forêt, la division Compans en tête. Deux batteries de soixante pièces de canon chacune, battant la position de l'ennemi, avaient été construites pendant la nuit.

A six heures, le général comte Sorbier, qui avait armé la batterie droite avec l'artillerie de la réserve de la garde, commença le feu. Le général Pernetty, avec trente pièces de canon, prit la tête de la division Compans (quatrième du premier corps), qui longea le bois, tournant la tête de la position de l'ennemi. A six heures et demie, le général Compans est blessé. A sept heures, le prince d'Eckmühl a son cheval tué. L'attaque avance, la mousqueterie s'engage. Le vice-roi, qui formait notre gauche, attaque et prend le village de Borodino que l'ennemi ne pouvait défendre, ce village étant sur la rive gauche de la Kologha. A sept heures, le maréchal duc d'Elchingen se met en mouvement, et sous la protection de soixante pièces de canon que le général Foucher avait placées la veille contre le centre de l'ennemi, se porte sur le centre. Mille pièces de canon vomissent de part et d'autre la mort.

A huit heures, les positions de l'ennemi sont enlevées, ses redoutes prises, et notre artillerie couronne ses mamelons. L'avantage de position qu'avaient eu pendant deux heures les batteries ennemies nous appartient maintenant. Les parapets qui ont été contre nous pendant l'attaque redeviennent pour nous. L'ennemi voit la bataille perdue, qu'il ne la croyait que commencée. Partie de son artillerie est prise, le reste est évacué sur ses lignes en arrière. Dans cette extrémité, il prend le parti de rétablir le combat, et d'attaquer avec toutes ses masses ces fortes positions qu'il n'a pu garder. Trois cents pièces de canon françaises placées sur ces hauteurs foudroient ses masses, et ses soldats viennent mourir au pied de ces parapets qu'ils avaient élevés les jours précédents avec tant de soin, et comme des abris protecteurs.

Le roi de Naples, avec la cavalerie, fit diverses charges. Le duc d'Elchingen se couvrit de gloire, et montra autant d'intrépidité que de sang-froid. L'empereur ordonne une charge de front, la droite en avant: ce mouvement nous rend maîtres des trois parts du champ de bataille. Le prince Poniatowski se bat dans le bois avec des succès variés.

Il restait à l'ennemi ses redoutes de droite ; le général comte Morand y marche et les enlève ; mais à neuf heures du matin, attaqué de tous côtés, il ne peut s'y maintenir. L'ennemi, encouragé par ce succès, fit avancer sa réserve et ses dernières troupes pour tenter encore la fortune. La garde impériale en fait partie. Il attaque notre centre sur lequel avait pivoté notre droite. On craint pendant un moment qu'il n'enlève le village brûlé ; la division Priant s'y porte ; quatre vingt pièces de canon françaises arrêtent d'abord et écrasent ensuite les colonnes ennemies qui se tiennent pendant deux heures serrées sous la mitraille, n'osant pas avancer, ne voulant pas reculer, et renonçant à l'espoir de la victoire. Le roi de Naples décide leur incertitude ; il fait charger le quatrième corps de cavalerie qui pénètre par les brèches que la mitraille de nos canons a faites dans les masses serrées des Russes et les escadrons de leurs cuirassiers ; ils se débandent de tous côtés. Le général de division comte Caulaincourt, gouverneur des pages de l'empereur, se porte à la tête du cinquième de cuirassiers, culbute tout, entre dans la redoute de gauche par la gorge. Dès ce moment, plus d'incertitude, la bataille est gagnée: il tourne contre les ennemis les vingt-une pièces de canon qui se trouvent dans la redoute. Le comte Caulaincourt qui venait de se distinguer par cette belle charge, avait terminé ses destinées ; il tombe mort frappé par un boulet: mort glorieuse et digne d'envie!

Il est deux heures après midi, toute espérance abandonne l'ennemi: la bataille est finie, la canonnade continue encore ; il se bat pour sa retraite et pour son salut, mais non plus pour la victoire.

La perte de l'ennemi est énorme: douze à treize mille hommes et huit à neuf mille chevaux russes ont été comptés sur le champ de bataille ; soixante pièces de canon et cinq mille prisonniers sont restés en notre pouvoir.

Nous avons eu deux mille cinq cents hommes tués et le triple de blessés. Notre perte totale peut être évaluée à dix mille hommes: celle de l'ennemi à quarante ou cinquante mille. Jamais on n'a vu pareil champ de bataille. Sur six cadavres, il y en avait un français et cinq russes. Quarante généraux russes ont été tués, blessés ou pris: le général Bagration a été blessé.

Nous avons perdu le général de division comte Montbrun, tué d'un coup de canon ; le général comte Caulaincourt, qui avait été envoyé pour le remplacer, tué d'un même coup une heure après.

Les généraux de brigade Compère, Plauzonne, Marion, Huart, ont été tués ; sept ou huit généraux ont été blessés, la plupart légèrement. Le prince d'Eckmühl n'a eu aucun mal. Les troupes françaises se sont couvertes de gloire et ont montré leur grande supériorité sur les troupes russes.

Telle est en peu de mots l'esquisse de la bataille de la Moskwa, donnée à deux lieues en arrière de Mojaïsk et à vingt-cinq lieues de Moscou, près de la petite rivière de la Moskwa. Nous avons tiré soixante mille coups de canon, qui sont déjà remplacés par l'arrivée de huit cents voitures d'artillerie qui avaient dépassé Smolensk avant la bataille. Tous les bois et les villages, depuis le champ de bataille jusqu'ici, sont couverts de morts et de blessés. On a trouvé ici deux mille morts ou amputés russes. Plusieurs généraux et colonels sont prisonniers.

L'empereur n'a jamais été exposé ; la garde, ni à pied, ni à cheval, n'a pas donné et n'a pas perdu un seul homme. La victoire n'a jamais été incertaine. Si l'ennemi, forcé dans ses positions, n'avait pas voulu les reprendre, notre perte aurait été plus forte que la sienne ; mais il a détruit son armée en la tenant depuis huit heures jusqu'à deux sous le feu de nos batteries, et en s'opiniâtrant à reprendre ce qu'il avait perdu. C'est la cause de son immense perte.

Tout le monde s'est distingué: le roi de Naples et le duc d'Elchingen se sont fait remarquer.

L'artillerie, et surtout celle de la garde, s'est surpassée. Des rapports détaillés feront connaître les actions qui ont illustré cette journée.

Ordre de bataille

Forces russes

  1. Commandant en chef : général d'infanterie Mikhail Golenishchev-Kutuzov
  2. Chef d'état-major : général de cavalerie Levin August von Bennigsen (Леонтий Леонтьевич Беннигсен)
  3. Commandant de l'artillerie : major-général d'artillerie Alexander Kutaisov (tué)
  4. Quartier-maître Général : major-général Mikhail Vistitsky II (quartier-maître général la 2e armée de l'ouest)
  5. Quartier-maître général assistant : colonel Karl Wilhelm Toll (quartier-maître général de la 1re armée de l'ouest)
  6. Première armée de l'ouest
    1. Commandant en chef : général d'infanterie Mikhail Barclay de Tolly
    2. Chef d'état-major : major-général Aleksey Yermolov
    3. Commandant de l'artillerie : major-général d'artillerie Alexander Kutaisov (tué)
    4. 2e corps d'infanterie : lieutenant-général Karl Gustav Baggovut
      1. 4e division : major-général Prince Eugene von Wurttemberg
        1. 1re brigade : major-général Ignatii Rossi (blessé)
          1. Régiment d'infanterie de Tobolsk
          2. Régiment d'infanterie de Volhynie
        2. 2e brigade : colonel Dmitry Pyshnitsky
          1. Régiment d'infanterie de Kremenchoug
          2. Régiment d'infanterie de Minsk
        3. 3e brigade : colonel Yegor Pillar
          1. 34e régiment de jaegers
          2. 4e régiment de jaegers
        4. 4e brigade d'artillerie : colonel Aleksey Voyeikov (mortellement blessé)
          1. 4e compagnie d'artillerie
          2. 7e compagnie d'artillerie légère
          3. 8e compagnie d'artillerie légère
      2. 17e division : lieutenant-général Zakhar Olsufiev III
        1. 1re brigade : major-général Peter Ivelich IV (blessé)
          1. Régiment d'infanterie de Ryazan
          2. Régiment d'infanterie de Brest
        2. 2e brigade : major-général Yakov Vadkovsky (blessé)
          1. Régiment d'infanterie de Belozersk
          2. Régiment d'infanterie de Willmandstrand
        3. 3e brigade : colonel Yakov Potemkin
          1. 30e régiment de jaegers
          2. 48e régiment de jaegers
        4. 17e brigade d'artillerie : colonel Ivan Ditterix II (blessé)
          1. 17e compagnie d'artillerie
          2. 32e compagnie d'artillerie légère
          3. 33e compagnie d'artillerie légère
    5. 3e corps d'infanterie : lieutenant-général Nikolay Tuchkov I (mortellement blessé)
    6. 1re division de grenadier : major-général Pavel Stroganov
      1. 1re brigade : colonel Peter Zheltukhin II
        1. Régiment de leib-grenadiers
        2. Régiment de grenadiers du comte Arakcheyev
      2. 2e brigade : major-général Alexander Tsvilenev
        1. Régiment d'infanterie de Pavlovsk
        2. Régiment d'infanterie de Yekaterinoslav
      3. 3e brigade : major-général Boris Foch I
        1. Régiment d'infanterie de Saint-Petersbourg
        2. Régiment d'infanterie de Tauride
    7. 3e division : lieutenant-général Peter Konovnitsyn (blessé)
      1. 1re brigade : major-général Alexander Tuchkov IV (tué)
        1. Régiment d'infanterie de Mouromsk
        2. Régiment d'infanterie de Revel
        3. 1er bataillon de grenadiers réunis
      2. 2e brigade : colonel Demid Mesheryakov (blessé)
        1. Régiment d'infanterie de Tchernigov
        2. Régiment d'infanterie de Selenguinsk
        3. 2e bataillon de grenadiers réunis
      3. 3e brigade : major-général Prince Ivan Shakhovsky
        1. 20e régiment de jaegers
        2. 21e régiment de jaegers
      4. 3e brigade d'artillerie
        1. Demi-compagnie de la 1re compagnie d'artillerie
        2. 6e compagnie d'artillerie légère
  7. 4e corps d'infanterie : lieutenant-général Alexander Osterman-Tolstoy (blessé)
    1. 11e division : major-général Nikolay Bakhmetyev I (blessé)
      1. 1re brigade : major-général Pavel Choglokov
        1. Régiment d'infanterie de Kexholm
        2. Régiment d'infanterie de Pernau
      2. 2e brigade : major-général Vasily Laptev (blessé)
        1. Régiment d'infanterie de Polotsk
        2. Régiment d'infanterie de Yeletsk
      3. 3e brigade : colonel Adam Bistrom II
        1. 1er régiment de jaegers
        2. 33e régiment de jaegers
      4. 11e brigade d'artillerie : lieutenant-colonel Alexander Maleyev II
        1. 2e compagnie d'artillerie
        2. 3e compagnie d'artillerie légère
        3. Demi-compagnie de la 4e compagnie d'artillerie légère
    2. 23e division : major-général Aleksey Bakhmetyev III (blessé)
      1. 1re brigade : major-général Prince Ivan Gurielov (Gurieli)
        1. Régiment d'infanterie de Yekaterinebourg
        2. Régiment d'infanterie de Rylsk
      2. 2e brigade : major-général Fedor Aleksopol (blessé)
        1. Régiment d'infanterie de Koporsk
        2. 18e régiment de jaegers
      3. 23e brigade d'artillerie
        1. 44e compagnie d'artillerie légère
      4. 2e brigade de grenadiers réunis : colonel Sergei Ostrovsky
        1. 1er bataillon de grenadiers réunis
        2. 2e bataillon de grenadiers réunis
  8. 5e corps d'infanterie : lieutenant-général Nikolay Lavrov
    1. Division d'infanterie de la Garde : lieutenant-général Nikolay Lavrov
      1. 1re brigade : major-général Baron Grigory Rosen I
        1. Régiment Preobrazhenskii de la Garde
        2. Régiment Semeyonovskii de la Garde
      2. 2e brigade : colonel Matvey Khrapovitsky (blessé)
        1. Régiment Izmailovskii de la Garde
        2. Régiment Litovskii de la Garde
      3. 3e brigade : colonel Karl Bistrom I
        1. Régiment de jaegers de la Garde
        2. Régiment Finlyandskii de la Garde
      4. Brigade d'artillerie de la Garde : colonel Alexander Eyler
        1. 1re compagnie d'artillerie de la Garde du Grand Duc Mikhail Pavlovskii
        2. 2e compagnie d'artillerie de la Garde du comte Arakcheyev
        3. 1re compagnie légère du major général Kaspersky
        4. 2e compagnie légère du capitaine Gogel
        5. Artillerie des équipages de la Garde
      5. 1re brigade de grenadiers réunis : colonel Prince Grigory Kantakuzen (tué)
        1. 1er bataillon de grenadiers réunis de la 1re division
        2. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 1re division
        3. 1er bataillon de grenadiers réunis de la 4e division
        4. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 4e division
    2. 1re division de cuirassiers : major-général Nikolay Borozdin II
      1. 1re brigade : major-général Ivan Shevich
        1. Régiment des chevaliers gardes
        2. Régiment de gardes à cheval
      2. 2e brigade : major-général Nikolay Borozdin II
        1. Régiment de leib-cuirassiers du Tsar
        2. Régiment de leib-cuirassiers de la Tsarine
        3. Régiment de cuirassiers d'Astrakhan
      3. Brigade d'artillerie à cheval de la garde : colonel Peter Kozen
        1. 1re batterie d'artillerie à cheval
        2. 2e batterie d'artillerie à cheval
  9. 6e corps d'infanterie : général d'infanterie Dmitry Dokhturov
    1. 7e division : lieutenant-général d'artillerie Peter Kaptsevich
      1. 1re brigade : colonel Dmitry Lyapunov IV
        1. Régiment d'infanterie de Moscou
        2. Régiment d'infanterie de Pskov
      2. 2e brigade : colonel Aleksey Aigustov
        1. Régiment d'infanterie de Libau
        2. Régiment d'infanterie de Sofia
      3. 3e brigade : lieutenant-colonel Nikanor Kashirinov
        1. 11e régiment de jaegers
        2. 36e régiment de jaegers
      4. 7e brigade d'artillerie : lieutenant-colonel Danil Devel
        1. 7e batterie de position
        2. 12e compagnie d'artillerie légère
        3. 13e compagnie d'artillerie légère
    2. 24e division : major-général Peter Likhachev I (capturé)
      1. 1re brigade : major-général Ivan Tsybulsky (blessé)
        1. Régiment d'infanterie d'Ufa
        2. Régiment d'infanterie de Shirvan
      2. 2e brigade : colonel Peter Denisyev
        1. Régiment d'infanterie de Butyrsk
        2. Régiment d'infanterie de Tomsk
      3. 3e brigade : colonel Nikolay Vuich
        1. 19e régiment de jaegers
        2. 40e régiment de jaegers
      4. 24e brigade d'artillerie : lieutenant-colonel Ivan Yefremov (blessé)
        1. 24e compagnie d'artillerie
        2. 45e compagnie d'artillerie légère
        3. 46e compagnie d'artillerie légère
  10. 1er corps de cavalerie de réserve : lieutenant-général Fedor Uvarov
    1. 1re brigade : major-général Anton Chalikov
      1. Régiment de dragons de la Garde
      2. Régiment de uhlans de la Garde
    2. 2e brigade : major-général Vasily Orlov-Denisov
      1. Régiment de hussards de la Garde
      2. Régiment de cosaques de la Garde
      3. Sotnia de cosaques de la Mer Noire de la Garde
    3. 3e brigade : major-général Aleksey Vsevolozhsky I
      1. Régiment de hussards de Yelisavetgrad
      2. Régiment de dragons de Nezhinsk
    4. 2e compagnie d'artillerie à cheval de la 1re brigade d'artillerie de réserve
  11. 2e corps de cavalerie de réserve : major-général Fedor (Friedrich Nicholas Georg) Korf
    1. 1re brigade : colonel Nikolay Davydov
      1. Régiment de dragons de Moscou
      2. Régiment de dragons de Pskov
    2. 2e brigade : major-général Semen Panchulidzev II
      1. Régiment de hussards d'Izumsk
      2. Régiment de lanciers polonais
    3. 6e compagnie d'artillerie à cheval de la 2e brigade d'artillerie de réserve
  12. 3e corps de cavalerie de réserve : major-général Fedor Korf
    1. 1re brigade : major-général Stepan Dyatkov
      1. Régiment de dragons de Courlande
      2. Régiment de dragons d'Orenbourg
    2. 2e brigade : colonel Baron Cyprian Creitz (blessé)
      1. Régiment de dragons d'Irkoutsk
      2. Régiment de dragons de Sibérie
    3. 3e brigade : major-général Ivan Dorokhov
      1. Régiment de hussards de Marioupol
      2. Régiment de hussards de Sumsk
    4. 7e compagnie d'artillerie à cheval de la 3e brigade d'artillerie de réserve
  13. Forces irrégulières : général de cavalerie Matvei Platov
    1. Unités indépendantes
      1. Régiment de l'Ataman des cosaques du Don
      2. 1er régiment des cosaques du Boug
      3. 1er régiment des cosaques Bachkirs
      4. 1er régiment des cosaques du Teptyarsk
    2. 1re brigade : lieutenant-colonel Maxim Vlasov III
      1. Régiment de cosaques du Don d'Adrianov II
      2. Régiment de cosaques du Don de Chernozubov VIII
      3. Régiment de cosaques du Don de Vlasov III
      4. Régiment de cavalerie tatare de Perekop
    3. 2e brigade : major-général Nikolay Ilovaisky V
      1. Régiment de cosaques du Don d'Ilovaisky V
      2. Régiment de cosaques du Don de Grekov XVIII
    4. 3e brigade : major-général Vasily Denisov VII
      1. Régiment de cosaques du Don de Denisov VII
      2. Régiment de cosaques du Don de Zhirov
    5. 5e brigade : major-général Dmitri Kuteinikov II
      1. Régiment de cosaques du Don de Kharitonov VII
      2. Régiment de cavalerie tatare de Simferopol
    6. Artillerie
      1. 2e compagnie d'artillerie des cosaques du Don
  14. Réserve d'artillerie
    1. 1re brigade d'artillerie de la 1re division de grenadiers
      1. 1re compagnie d'artillerie légère
      2. 2e compagnie d'artillerie légère
    2. 3e brigade d'artillerie de la 3e division d'infanterie
      1. 5e compagnie d'artillerie légère
    3. 2e brigade d'artillerie de réserve
      1. 4e compagnie d'artillerie à cheval
      2. 5e compagnie d'artillerie à cheval
      3. 29e compagnie d'artillerie
      4. 30e compagnie d'artillerie
    4. 3e brigade d'artillerie de réserve
      1. 9e compagnie d'artillerie à cheval
      2. 10e compagnie d'artillerie à cheval
      3. 4e compagnie de pontonniers
    5. 4e brigade d'artillerie de remplacement
  • Deuxième armée de l'ouest
    1. Commandant en chef : général d'infanterie Peter Bagration (mortellement blessé)
    2. Chef d'état-major : major-général Emmanuel Saint Priest
    3. Commandant de l'artillerie : major-général d'artillerie Karl Lowernstern
    4. 7e corps d'infanterie : lieutenant-général Nikolay Rayevsky
      1. 12e division : major-général Illarion Vasilchikov I (blessé)
        1. 1re brigade : lieutenant-colonel Andrey Bogdanovsky (blessé)
          1. Régiment d'infanterie de Narva
          2. Régiment d'infanterie de Smolensk
        2. 2e brigade : colonel Karl Friedrich Pantzerbiter (blessé)
          1. Régiment d'infanterie de Novoingermanland
          2. Régiment d'infanterie d'Aleksopol
        3. 3e brigade : colonel Andrey Glebov (blessé)
          1. 6e régiment de jaegers
          2. 41e régiment de jaegers
      2. 26e division : major-général Ivan Paskevich
        1. 1re brigade : lieutenant-colonel Nikolay Kadyshev (tué)
          1. Régiment d'infanterie de Nijni Novgorod
          2. Régiment d'infanterie d'Orel
        2. 2e brigade : colonel Yeremei (Geronimo) Savoini (blessé)
          1. Régiment d'infanterie de Ladoga
          2. Régiment d'infanterie de Poltava
        3. 3e brigade : colonel Fedor Gogel I
          1. 5e régiment de jaegers
          2. 42e régiment de jaegers
        4. 26e brigade d'artillerie : lieutenant-colonel Gustav Shulman II
          1. 26e compagnie d'artillerie
          2. 47e compagnie d'artillerie légère
    5. 8e corps d'infanterie : lieutenant-général Mikhail Borozdin I
      1. 2e division de grenadiers : major-général Karl von Mecklenburg-Schwerin (blessé)
        1. 1re brigade : colonel Ivan Shatilov (blessé)
          1. Régiment de grenadiers de Kiev
          2. Régiment de grenadiers de Moscou
        2. 2e brigade : colonel Ivan Buxhöwden (tué)
          1. Régiment de grenadiers d'Astrakhan
          2. Régiment de grenadiers de Fanagoria
        3. 3e brigade : colonel Dmitry Levin
          1. Régiment de grenadiers de Sibérie
          2. Régiment de grenadiers de Petite Russie
        4. 2e brigade d'artillerie : colonel Alexander Boguslavsky
          1. 11e compagnie d'artillerie
          2. Division de la 21e compagnie d'artillerie légère
      2. 27e division : major-général Dmitry Neverovsky (blessé)
        1. 1re brigade : colonel Maxim Stavitsky II (blessé)
          1. Régiment d'infanterie d'Odessa
          2. Régiment d'infanterie de Tarnopol
        2. 2e brigade : colonel Alexander Knyazhnin I (blessé)
          1. Régiment d'infanterie de Vilna
          2. Régiment d'infanterie de Simbirsk
        3. 3e brigade : colonel Alexey Voyeikov du régiment Preobrazhensk de la Garde
          1. 49e régiment de jaegers
          2. 50e régiment de jaegers
        4. Artillerie
          1. 32e compagnie d'artillerie (tirée de la 3e brigade de l'artillerie de réserve)
      3. 2e division de grenadiers réunis : major-général Mikhail Vorontsov (blessé)
        1. 1re brigade
          1. 1er bataillon de grenadiers réunis de la 7e division
          2. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 7e division
          3. 1er bataillon de grenadiers réunis de la 24e division
          4. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 24e division
        2. 2e brigade
          1. 1er bataillon de grenadiers réunis de la 2e division de grenadiers
          2. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 2e division de grenadiers
          3. 1er bataillon de grenadiers réunis de la 12e division
          4. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 12e division
          5. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 26e division
          6. 1er bataillon de grenadiers réunis de la 27e division
          7. 2e bataillon de grenadiers réunis de la 27e division
        3. Artillerie
          1. 1re compagnie d'artillerie à cheval du Don
      4. Artillerie attachée au 8e corps
        1. 1re brigade : lieutenant-colonel Karl Taube du Life Guard brigade d'artillerie
          1. 3e compagnie d'artillerie
        2. 3e brigade
          1. Demi-compagnie la 1re compagnie d'artillerie
        3. 3e brigade d'artillerie de réserve
          1. 31e compagnie d'artillerie
    6. Cavalerie de la 2e armée de l'ouest : lieutenant-général Dmitri Golitsyn V
      1. 2e division de cuirassiers : major-général Ilya Duka II
        1. 1re brigade : major-général Nikolay Kretov (blessé)
          1. Régiment de cuirassiers de Yekaterinoslav
          2. Régiment de cuirassiers de l'ordre de Voyennogo
        2. 2e brigade : colonel Mikhail Tolbuzin I (mortellement blessé)
          1. Régiment de cuirassiers de Glukhov
          2. Régiment de cuirassiers de Petite Russie
          3. Régiment de cuirassiers de Novgorod
      2. 4e corps de cavalerie de réserve : major-général Karl Sievers I (blessé)
        1. 1re brigade : major-général Ivan Panchulidzev I
          1. Régiment de dragons de Kharkov
          2. Régiment de dragons de Chernigov
        2. 2e brigade : colonel Yegor Emmanuel (blessé)
          1. Régiment de dragons de Kiev
          2. Régiment de dragons de Novorossiisk
        3. 3e brigade : colonel Dmitry Vasilchikov II
          1. Régiment de hussards d'Akhtyrsk
          2. Régiment de uhlans de Lithuanie
    7. Troupes irrégulières la seconde armée de l'ouest : major-général Akim Karpov II
      1. Cossack Forces
        1. Régiment de cosaques du Don de Bykhalov I
        2. Régiment de cosaques du Don de Grekov XXI
        3. Régiment de cosaques du Don d'Ilovaisky X
        4. Régiment de cosaques du Don d'Ilovaisky XI
        5. Régiment de cosaques du Don de Karpov II
        6. Régiment de cosaques du Don de Komissarov I
        7. Régiment de cosaques du Don de Melnikov IV
        8. Régiment de cosaques du Don de Sysoyev III
    8. Artillerie de réserve de la seconde armée de l'ouest
      1. 12e brigade d'artillerie (de la 12e division) : lieutenant-colonel Yakov Sablin (blessé)
        1. 12e compagnie d'artillerie
        2. 22e compagnie d'artillerie légère
        3. 23e compagnie d'artillerie légère
      2. 2e brigade d'artillerie (de la 2e division de grenadiers)
        1. 20e compagnie d'artillerie légère
        2. 21e compagnie d'artillerie légère
      3. 23e brigade d'artillerie (de la 23e division) : lieutenant-colonel Lavr Gulevich
        1. 23e compagnie d'artillerie
      4. 26e brigade d'artillerie (de la 26e division)
        1. 48e compagnie d'artillerie légère
      5. 3e brigade d'artillerie de réserve
        1. 4e compagnie de pontonniers
    9. Opolchenye Forces
      1. Opolchenye de Moscou : lieutenant-général Irakly Morkov
        1. 1re division
          1. 1er régiment de jaegers
          2. 4e régiment de cosaques à pied
          3. 6e régiment de cosaques à pied
        2. 2e division
          1. 7e régiment de cosaques à pied
        3. 3e division : major-général Fedor Talyzin I
          1. 2e régiment de jaegers
          2. 3e régiment de jaegers
          3. 1er régiment de cosaques à pied
          4. 3e régiment de cosaques à pied
      2. Milices
        1. Troupes de Vereya et du district (uezd) de Volokolamsk
      3. Opolchenye de Smolensk : lieutenant-général Nikolay Lebedev (blessé)
        1. Opolchenye du district de Belsk : lieutenant-colonel Pavel Rachinsky
        2. Opolchenye du district de Vyazma : lieutenant-colonel Vyazemsky
        3. Opolchenye du district de Gzhatsk : Sous-lieutenant Gleb Mikulin
        4. Opolchenye du district de Dorogobouzh : colonel Yegor Sivai
        5. Opolchenye du district de Dukhovo : colonel Alexey Lebedev
        6. Opolchenye du district de Yelna : major Dmitri Glinka
        7. Opolchenye du district de Krasnyi : lieutenant Gramotin
        8. Opolchenye du district de Roslavl : Staff Captain Bogdan Azanchevsky
        9. Opolchenye du district de Smolensk : lieutenant-colonel Mikhail Vonlyarlyarsky
        10. Opolchenye du district de Sychev : Captain de 2e rank Alexey Melnikov
        11. Opolchenye du district de Yukhnov : lieutenant-colonel Peter Lagunov I

    Forces françaises

    1. Commandant en chef : Napoléon Ier
    2. Chef d'état-major de l'artillerie : général Jean-Ambroise Baston de Lariboisière
    3. Chef d'état-major du génie: général François de Chasseloup-Laubat
    4. Chef du service médical : René-Nicolas Dufriche-Desgenettes
    5. Chirurgien chef : Dominique-Jean Larrey
    6. Garde impériale
      1. Jeune Garde : maréchal Adolphe Edouard Mortier
        1. Brigade de la division Delaborde : général de brigade Pierre Berthezène
          1. 4e régiment de voltigeurs : colonel-major Thomas-Patrice Nagle
          2. 4e régiment de tirailleurs : colonel-major Simon Robert
          3. 5e régiment de voltigeurs : colonel-major Joseph-Victorien Sicard
        2. 2e division de la Garde : général de division François Roguet
          1. 1re brigade : général de brigade Jean-Pierre Lanabère (tué)
            1. 1er régiment de tirailleurs de la Garde : colonel Lenuart
            2. 1er régiment de voltigeurs de la Garde : colonel Mallet
          2. 2e brigade : général de brigade Louis Léger Boyeldieu
            1. Régiment des fusiliers-chasseurs de la Garde : colonel Vrenier
            2. Régiment des fusiliers-grenadiers de la Garde : colonel Bodlen
          3. Artillerie : colonel Villeneuve
            1. 3e régiment d'artillerie à pied de la Jeune Garde
            2. 2e compagnie du bataillon du train d'artillerie de la Garde
        3. Légion de la Vistule : général de division Michel Marie Claparède
          1. 1er régiment de la Vistule : colonel Konsinovski
          2. 2e régiment de la Vistule : colonel Malchevski
          3. 3e régiment de la Vistule : colonel Fondzelski
          4. 13e compagnie du 8e régiment d'artillerie à pied
          5. Artillerie de réserve : général de division Henri-Marie Nourry
          6. 3e régiment d'artillerie à pied de la Vieille Garde
          7. Détachement du 1er bataillon du train d'artillerie de la Garde
          8. 5e et 7e batteries à pied de la brigade d'artillerie prussienne
      2. Vieille Garde : maréchal Francois Joseph Lefebvre
        1. 3e division de la Garde : général de division Philibert Jean-Baptiste François Curial
          1. 1re brigade : général de brigade Joseph Boyer de Rebeval
            1. 1er régiment de chasseurs à pied : général de brigade Jean-Louis Gros
            2. 2e régiment de chasseur à pied : colonel Baron Rozet
            3. Artillerie : chef de bataillon Cotten
              1. 1er régiment d'artillerie à pied de la Vieille Garde
              2. 2e régiment d'artillerie à pied de la Jeune Garde
          2. 2e brigade : général de brigade Claude Etienne Michel
            1. 1er régiment de grenadiers à pied : colonel Lored de Legras
            2. 2e régiment de grenadiers à pied : colonel Baron Louis Harlet
            3. 3e régiment de grenadiers à pied : général de brigade Ralph Dundas Tindal
            4. Artillerie : major Boulart
              1. 2e régiment d'artillerie à pied de la Vieille Garde
              2. 1er régiment d'artillerie à pied de la Jeune Garde
              3. 4e compagnie du 2e bataillon du train d'artillerie de la Garde
              4. Détachement du 1er bataillon du train d'artillerie de la Garde
              5. Détachements des 4e et 7e bataillons du train d'artillerie
      3. Cavalerie de la Garde : maréchal Jean Baptiste Bessières
        1. Division de cavalerie de la Garde : général de division Frédéric Henri Walther
          1. 1re brigade : général de division Charles Lefevbre-Desnouettes
            1. Régiment des chasseurs à cheval de la Garde : général de division Claude-Etienne Guyot
            2. Mamelouks de la Garde : Ched d’escadron Karmann
          2. 2e brigade : général de division Raymond Gaspard de Saint Sulpice
            1. Régiment des dragons de l'impératrice : colonel Letort
          3. 3e brigade : général de division Frédéric Henri Walther
            1. Régiment des grenadiers à cheval de la Garde : général de brigade Louis Lepic
          4. 4e brigade : général de brigade Wincenty Krasiński
            1. 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais de la Garde : colonel Pierre Dautancourt
          5. 5e brigade : général de brigade Pierre David de Colbert-Chabanais
            1. 2e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde : colonel Dubya de Ferrier
          6. 6e brigade : général de division Antoine Jean Auguste Henri Durosnel
            1. Gendarmerie d'élite : colonel Henri
          7. Artillerie : chef d’escadron Jean Marin-Dubuard
            1. 1er régiment d'artillerie à cheval de la Vieille Garde
            2. 2e régiment d'artillerie à cheval de la Vieille Garde
            3. Détachement du 2e bataillon du train d'artillerie de la Garde
            4. Détachement du 7e bataillon du train d'artillerie
      4. Artillerie de réserve de la Garde : général de division Jean Barthelemy Sorbier
        1. Artillerie à pied : colonel Antoine Drouot
          1. 4e compagnie de la Vieille Garde
          2. 5e compagnie de la Vieille Garde
          3. 6e compagnie de la Vieille Garde
          4. Détachement du 1er bataillon du train d'artillerie de la Garde
          5. Détachement du 2e bataillon du train d'artillerie de la Garde
        2. Artillerie à cheval : général de brigade Jean-Jacques Desvaux de Saint-Maurice
          1. 3e compagnie de la Vieille Garde
          2. 4e compagnie de la Vieille Garde
        3. Génie : général de brigade François-Joseph Kirgener
          1. Compagnie des sapeurs de la Vieille Garde
          2. Détachement de marins de la Garde
          3. 6e compagnie des marins de la Garde
          4. 7e compagnie des marins de la Garde
    7. Ier corps : maréchal Louis Nicolas Davout (blessé)
      1. 1re division : général de division Charles Antoine Louis Alexis Morand
        1. 1re brigade : général de brigade Alexandre Dalton
          1. 13e régiment d'infanterie légère : colonel Pierre Jacques du Bousquet d'Argence
        2. 2e brigade : général de brigade Pierre Guillaume Gratien
          1. 17e régiment d'infanterie de ligne : colonel baron Louis Vasserot
        3. 3e brigade : général de brigade Charles Auguste Bonnamy (blessé, capturé)
          1. 30e régiment d'infanterie de ligne : colonel Charles Joseph Buquet (blessé)
        4. Artillerie : capitaine Beroville
          1. 1re compagnie du 7e régiment d'artillerie à pied
          2. 7e compagnie du 1er régiment d'artillerie à cheval
          3. 1re et 2e compagnies du 1er bataillon principal du train
        5. Auxiliaires : chef de bataillon Girarden
          1. 6e compagnie du 3e bataillon de sapeurs
          2. 1re compagnie du 12e bataillon des équipages
      2. 2e division : général de division Louis Friant
        1. 1re brigade : général de brigade François Marie Dufour (blessé)
          1. 15e régiment d'infanterie légère : major Brice
        2. 2e brigade : général de brigade Antoine Baudouin Gisbert Van Dedem Van de Gelder
          1. 33e régiment d'infanterie de ligne : colonel Étienne François Raymond Pouchelon (blessé)
        3. 3e brigade : colonel Groisne
          1. 48e régiment d'infanterie de ligne : colonel Joseph Groisne
          2. 2e et 3e bataillons du régiment Joseph Napoleon (espagnol) : colonel Jean-Baptiste-Marie-Joseph de Tschudy
        4. Artillerie : chef de bataillon Cabrié
          1. 2e compagnie du 7e régiment d'artillerie à pied
          2. 5e compagnie du 3e régiment d'artillerie à cheval
          3. 4e et 6e compagnies du 9e bataillon du train
        5. Auxiliaires
          1. 5e compagnie du 5e bataillon de sapeurs
          2. 4e compagnie du 12e bataillon des équipages
      3. 3e division : général de division Maurice Etienne Gérard
        1. 1re brigade : général de brigade Louis Nicolas Marin Leclerc des Essarts
          1. 7e régiment d'infanterie légère : colonel Jean-François Rome (blessé)
        2. 2e brigade : colonel Henri-Aloyse-Ignace Baudinot
          1. 12e régiment d'infanterie de ligne : major Nicolle
        3. 3e brigade : général de division Maurice Etienne Gérard
          1. 21e régiment d'infanterie de ligne : colonel Francois Marie Cyprien Teullé (blessé)
          2. 127e régiment d'infanterie de ligne (n'a pas participé à la bataille)
        4. Artillerie : colonel Christophe Pelgrin
          1. 3e compagnie du 7e régiment d'artillerie à pied
          2. 4e compagnie du 3e régiment d'artillerie à cheval
          3. 7e et 4e compagnies du 1er bataillon principal du train
          4. 1re et 4e compagnies du 1er bataillon du train
        5. Auxiliaires
          1. 9e compagnie du 5e bataillon de sapeurs
          2. 1re et 3e Companies du 12e bataillon des équipages
      4. 4e division : général de division Joseph Marie Dessaix (blessé)
        1. 1re brigade : général de brigade Jean Parfait Friederichs
          1. 85e régiment d'infanterie de ligne : colonel Jean-Pierre Piat

        2. 2e brigade : général de brigade François Joseph Leguay
          1. 108e régiment d'infanterie de ligne : colonel Michel-Jacques-François Achard (blessé)
          2. 2e Bataillon de Hesse-Darmstadt “Leib” Regiment (n'a pas participé à la bataille)
        3. Artillerie : chef de bataillon Thevenot
          1. 9e compagnie du 7e régiment d'artillerie à pied
          2. 2e compagnie du 5e régiment d'artillerie à cheval
          3. 3e et 6e compagnies du 1er bataillon du train
        4. Auxiliaires
          1. 3e compagnie du 2e bataillon de sapeurs
          2. 4e compagnie du 12e bataillon des équipages
      5. 5e division : général de division Jean-Dominique Compans (blessé)
        1. 1re brigade : général de brigade Jean Duppelin
          1. 25e régiment d'infanterie de ligne : colonel Dunesme
        2. 2e brigade : général de brigade François Antoine Teste (blessé)
          1. 57e régiment d'infanterie de ligne : colonel Jean-Louis Charrière
        3. 3e brigade : général de brigade Pierre Jules César Guyardet
          1. 61e régiment d'infanterie de ligne : colonel baron Charles Bouge
        4. 4e brigade : général de brigade Louis Longchamp
          1. 111e régiment d'infanterie de ligne : colonel Juillet
        5. Artillerie : chef de bataillon Klie
          1. 2e compagnie du 6e régiment d'artillerie à cheval
          2. 16e compagnie du 7e régiment d'artillerie à pied
          3. 2e et 4e compagnies du 9e bataillon principal du train
        6. Auxiliaires
          1. 5e compagnie du 3e bataillon de sapeurs
          2. 3e et 5e compagnies du 12e bataillon des équipages
      6. Artillerie de réserve
        1. 3e compagnie du 1er régiment d'artillerie à pied
        2. 17e compagnie du 1er régiment d'artillerie à pied
        3. 6e compagnie du 7e régiment d'artillerie à pied
      7. Parc d'artillerie
        1. 1re, 5e et 6e compagnies du 1er bataillon du train
        2. Génie : chef de bataillon Proust
        3. 8e compagnie du 5e bataillon de sapeurs
        4. 5 compagnies du 9e bataillon du train
        5. 5 compagnies du 12e bataillon des équipages
      8. Cavalerie légère : général de brigade Alexandre Louis Robert Girardin d'Ermenonville - rattaché au 1er corps de cavalerie
        1. 1re brigade de cavalerie légère : général de brigade Alexandre Louis Robert Girardin d’Ermenonville
          1. 2e régiment de chasseurs : colonel Mathis
          2. 9e régiment de uhlans polonais : colonel Pzyshikhovski
        2. 2e brigade de cavalerie légère : général de brigade Étienne Tardif de Pommeroux de Bordesoulle
          1. 1er régiment de chasseurs : colonel Charles-André Méda (mortellement blessé à Chevardino le 5 septembre)
          2. 3e régiment de chasseurs : chef d’escadron Dejean
    8. IIIe corps : maréchal Michel Ney
  • 10e division : général de division François Roch Ledru des Essarts
    1. 1re brigade : général de brigade Louis Thomas Gengoult
      1. 24e régiment d'infanterie légère : colonel de Julienne de Bellair
      2. 1er régiment portugais d'infanterie de ligne : colonel François Antoine Freire-Pégo
    2. 2e brigade : général de brigade Charles Stanislas Marion (tué)
      1. 46e régiment d'infanterie de ligne : colonel Jean Louis Brue
    3. 3e brigade : général de brigade Jean-Baptiste Bruny
      1. 72e régiment d'infanterie de ligne : colonel Lafitte
    4. Artillerie : chef de bataillon Ragmey
      1. 12e compagnie du 5e régiment d'artillerie à pied
      2. 5e compagnie du 6e régiment d'artillerie à cheval
    5. Auxiliaires
      1. 1re et 2e compagnies du 6e bataillon principal du train
      2. 7e compagnie du 3e bataillon de sapeurs
  • 11e division : général de division Jean Nicolas Razout
    1. 1re brigade : général de brigade Claude-Antoine Compère (tué)
      1. 2e régiment portugais d'infanterie de ligne : major Xavier
    2. 2e brigade : général de brigade Joseph Antoine René Joubert
      1. 18e régiment d'infanterie de ligne : colonel Pierre de Pelleport
      2. 4e régiment d'infanterie de ligne : colonel Massy (tué)
    3. 3e brigade : général de brigade François Nivard Charles Joseph d'Hénin
      1. 93e régiment d'infanterie de ligne : colonel Pierre-François Bauduin (blessé)
    4. Artillerie : chef de bataillon Bernard
      1. 18e compagnie du 5e régiment d'artillerie à pied
      2. 6e compagnie du 5e régiment d'artillerie à cheval
    5. Auxiliaires
      1. 1re et 3e compagnies du 6e bataillon principal du train
      2. 9e compagnie du 3e bataillon de sapeurs
  • 25e division (wurtembergeoise) : général de division Jean Gabriel Marchand
    1. Régiment temporaire d'infanterie wurtembergeoise : major-général Ernst Eugen Freiherr von Hügel et colonel Stockmayer
    2. Artillerie : lieutenant-colonel von Brandt
      1. 1er régiment wurtembergeois d'artillerie à pied
      2. 2e régiment wurtembergeois d'artillerie à pied
      3. 1er régiment wurtembergeois d'artillerie à cheval
  • Cavalerie légère
    1. 9e brigade de cavalerie légère : général de brigade Pierre Mourier
      1. 11e régiment de hussards (hollandais) : colonel de Collaert
      2. 6e régiment de chevau-légers lanciers : chef d’escadrons Jacob
      3. 4e régiment de chasseurs wurtembergeois du roi : von Munchigen
    2. 14e brigade de cavalerie légère : général de brigade Frédéric Auguste Beurmann
      1. 4e régiment de chasseurs à cheval : colonel Boulnois
      2. 28e régiment de chasseurs à cheval : major de Quinto d’Avogrado
      3. 1er régiment wurtembergeois de chevau-légers : colonel von Falkenschtein
      4. 2e régiment wurtembergeois de chevau-légers : colonel von Normann-Erenfels
      5. 2e régiment wurtembergeois d'artillerie à cheval
  • Réserve artillerie : colonel Marie Claude Bernard Verrier
    1. Artillerie :
      1. 16e compagnie du 1er régiment d'artillerie à pied
      2. Wurttemberg Reserve Battery
      3. Artillerie régimentaire wurtembergeoise
      4. Parc d'artillerie :
        1. 4e et 5e compagnies du 6e bataillon d'artillerie du train
    2. Génie : chef de bataillon Campredon
      1. 3e compagnie du 1er bataillon de sapeurs
      2. 6e compagnie du génie
      3. 8e compagnie du 1er bataillon de pontonniers
      4. 5e compagnie d'artisans artilleurs
  • IVe corps : Eugene de Beauharnais
  • 13e division : général de division Alexis Joseph Delzons
    1. 1re brigade : général de brigade Léonard Huard de Saint Aubin (tué)
      1. 8e régiment d'infanterie légère : colonel Serrant
      2. 84e régiment d'infanterie de ligne : colonel Jean-Gaudens-Claude Pégot
      3. 1er régiment provisoire croate : colonel Marko Šljivarić
    2. 2e brigade : général de brigade Louis Auguste Marchand de Plauzonne (tué)
      1. 92e régiment d'infanterie de ligne : major Jean Marie Tissot
      2. 106e régiment d'infanterie de ligne : colonel Bertrae (blessé)
    3. Artillerie : chef de bataillion Demay
      1. 9e compagnie du 2e régiment d'artillerie à pied
      2. 2e compagnie du 4e régiment d'artillerie à cheval
      3. 2e et 3e compagnies du 7e bataillon du train
    4. Auxiliaires :
      1. 7e compagnie du 1er bataillon de sapeurs
  • 14e division : général de division Jean-Baptiste Broussier
    1. 1re brigade : général de brigade Louis Bertrand de Sivray
      1. 18e régiment d'infanterie légère : colonel Louis-Marie Gaussart
      2. 53e régiment d'infanterie de ligne : colonel Pierre Andre Grobon
      3. 1re et 4e bataillons du régiment Joseph Napoleon (espagnol) : major Dorey
    2. 2e brigade : général de brigade Louis Alméras
      1. 9e régiment d'infanterie de ligne : colonel Vautré
      2. 35e régiment d'infanterie de ligne : colonel Penant
    3. Artillerie : chef de bataillon Hermann
      1. 7e compagnie du 2e régiment d'artillerie à pied
      2. 3e compagnie du 4e régiment d'artillerie à cheval
      3. 1re et 6e compagnies du 7e bataillon du train
    4. Auxiliaires
      1. 2e compagnie du 1er bataillon de sapeurs
      2. Garde royale italienne : général de brigade Joseph Lechi
      3. Brigade d'infanterie : général de brigade Joseph Lechi
      4. Velites royaux : colonel Moroni
      5. Régiment d'infanterie de la Garde : général de brigade Joseph Lechi
      6. Régiments de conscrits de la Garde : colonel Peraldi
    5. Brigade de cavalerie : général de Brigade Triaire
      1. Gardes d’honneur : capitaine Widman
      2. Régiment de dragons de la Garde : colonel Jacquet
      3. Régiment de dragons de la Reine : colonel Narboni
      4. Artillerie : chef de bataillon Clément
      5. 1er régiment italien d'artillerie à pied
      6. 2e régiment italien d'artillerie à pied
      7. 1er régiment italien d'artillerie à cheval
      8. 1re et 2e compagnies du train d'artillerie de la Garde italienne
      9. 2e compagnie d'artisans de la Garde italienne
    6. Auxiliaires
      1. 1re compagnie du 1er bataillon italien de sapeurs
      2. Marins de la Garde italienne
  • Cavalerie du corps : général de division Philippe Antoine Ornano
    1. 12e brigade de cavalerie légère : général de brigade Claude Raymond Guyon
      1. 9e régiment de chasseurs à cheval : colonel de Bruneteau de Sainte-Suzanne
      2. 19e régiment de chasseurs à cheval : colonel Vincent
    2. 13e brigade de cavalerie légère : général de brigade Giovanni Villata
      1. 2e régiment italien de chasseurs à cheval : colonel Banko
      2. 3e régiment italien de chasseurs à cheval : colonel Rambourgt
  • Division de cavalerie bavaroise : major général von Preysing-Moos
    1. 21re brigade de cavalerie légère : major général von Seydewitz
      1. 3e régiments de chevau-légers bavarois du Kronprinz : colonel Elbracht
      2. 6e régiments de chevau-légers bavarois de Bubenhofen : colonel von Dietz
    2. 22e brigade de cavalerie légère : major général von Preysing-Moos
      1. 4e régiment de chevau-légers bavarois : colonel Seyssel
      2. 5e régiment de chevau-légers bavarois : colonel Gaddum
    3. Brigade d'artillerie
      1. 1er régiment bavarois d'artillerie à cheval : capitaine Wiedemann
  • Artillerie de réserve
    1. 5e compagnie du 2e régiment d'artillerie à pied
    2. 12e compagnie du 2e régiment d'artillerie à pied
    3. 2e compagnie du 1er régiment italien d'artillerie à pied
    4. 7e compagnie du 1er régiment d italien'artillerie à pied
    5. Auxiliaires
      1. 5e compagnie et détachement du 7e bataillon du train
      2. 5e et 6e compagnies et détachement du 9e bataillon italien du train
      3. 1re compagnie et détachement des 2e et 6e compagnies du 9e bataillon des équipages
      4. 1re compagnie du 2e bataillon de pontonniers
      5. 1re et 3e compagnies du 1er bataillon italien des équipages
  • Ve corps : général de division Józef Antoni Poniatowski
  • 16e division : général de division Izydor Krasiński
    1. 1re brigade : général de brigade Izydor Krasiński
      1. 3e régiment polonais d'infanterie de ligne : colonel Blumer
      2. 15e régiment polonais d'infanterie de ligne : colonel Strishevski
    2. 2e brigade : général de brigade Franciszek Paszkowski
      1. 16e régiment polonais d'infanterie de ligne : colonel Prince Constantine Czartorisky
    3. Artillerie : chef de bataillon Sowinski
      1. 3e régiment polonais d'artillerie à pied compagnie
      2. 12e régiment polonais d'artillerie à pied compagnie
      3. 3e compagnie du bataillon de train d'artillerie polonaise
    4. Auxiliaires
      1. 1re compagnie du bataillon polonais de sapeurs
      2. Détachement de la compagnie d'artisans artilleurs polonais
  • 18e division : général de division Charles Kniaziewicz
    1. 1re brigade : général de brigade Łukasz Biegański
      1. 2e régiment polonais d'infanterie de ligne : colonel Shimanowski
      2. 8e régiment polonais d'infanterie de ligne : colonel Kajetan Stuart
    2. 2e brigade : général de brigade Stanisław Potocki
      1. 12e régiment polonais d'infanterie de ligne : colonel Mathias Wiezbinski
    3. Artillerie : chef de bataillon Ushinski
      1. 4e régiment polonais d'artillerie à pied compagnie
      2. 5e régiment polonais d'artillerie à pied compagnie
      3. 2e compagnie du Polish artillerie bataillon polonais du train
      4. 2e compagnie du bataillon de train d'artillerie polonaise
    4. Auxiliaires :
      1. Une compagnie du bataillon polonais de sapeurs
  • Cavalerie : général de division Michał Ignacy Kamieński
    1. 18e brigade de cavalerie légère : général de brigade Józef Niemojewski
      1. 4e régiment polonais de chasseurs à cheval : colonel Dulfus
    2. 19e brigade de cavalerie légère : général de brigade Tadeusz Tyszkiewicz
      1. 1er régiment polonais de chasseurs à cheval : colonel Constantine Przebendowski
      2. 12e régiment de uhlans polonais : colonel Joseph Rzyszczewski
    3. 20e brigade de cavalerie légère : général de brigade Antoni Paweł Sułkowski
      1. 5e régiment polonais de chasseurs à cheval : colonel Sigismond Kurnatowski
      2. 13e régiment polonais de hussards : colonel Joseph Tulinski
  • Artillerie de réserve : colonel Antoine Gurski
    1. 2e compagnie polonaise d'artillerie à cheval
    2. 14e compagnie polonaise d'artillerie à pied
    3. Artillerie régimentaire polonaise
  • Auxiliaires :
    1. 4e et 5e compagnies du bataillon de train d'artillerie polonaise
    2. Une compagnie de pontonniers polonais
    3. Deux compagnies du bataillon de sapeurs polonais
    4. Quatre compagnies du bataillon polonais des équipages
  • VIIIe corps : général de division Jean Andoche Junot
  • 23e division d'infanterie : général de division Jean-Victor Tharreau (mortellement blessé)
    1. 1re brigade : général de brigade François Etienne Damas (tué)
      1. 3e bataillon westphalien d'infanterie légère : lieutenant-colonel von Hessberg
      2. 2e régiment westphalien d'infanterie de ligne : colonel von Fulgraf
      3. 6e régiment westphalien d'infanterie de ligne : colonel Rouel
    2. 2e brigade : général de brigade Karl Heinrich Emil Alexander von Borstell
      1. 2e bataillon westphalien d'infanterie légère : lieutenant-colonel Bödicker
      2. 3e régiment westphalien d'infanterie de ligne : colonel Bernard
      3. 7e régiment westphalien d'infanterie de ligne : colonel Smallian
    3. Artillerie : capitaine Frede
      1. 1re compagnie westphalienne d'artillerie à pied : major Fröde
      2. 1re compagnie du train d'artillerie westphalien
  • 24e division d'infanterie : général de division Adam Ludwig von Ochs
    1. 1re brigade : général de brigade Legras
      1. Bataillon de Grenadiers de la Garde : major Muldner
      2. Bataillon de chasseurs de la Garde : major Picot
      3. Bataillon de chasseurs-carabiniers : chef de bataillon von Stein
      4. 1er bataillon d'infanterie légère westphalienne : major von Raushenplatt
    2. Artillerie : capitaine Lamaitre
      1. 2e compagnie westphalienne d'artillerie à pied : capitaine Volmar
      2. Batterie d'artillerie à cheval de la Garde westphalienne
      3. 3e compagnie westphalienne du train
  • Cavalerie : général de brigade Hans Georg von Hammerstein-Equord
    1. 24e brigade de cavalerie légère : général de brigade Hans Georg von Hammerstein-Equord
      1. 1er régiment de hussards westphaliens : colonel Ferdinae Baron von Zandt
      2. 2e régiment de hussards westphaliens : colonel von Hessberg
    2. Brigade de cavalerie de la Garde : général de brigade Marc François Jérôme Wolff
      1. Régiment westphalien de chevau-légers de la Garde : colonel Muller
    3. Artillerie
      1. Batterie d'artillerie à cheval de la garde westphalienne
      2. Parc d'artillerie : chef de bataillon Schulz
        1. Détachement de la réserve d'artillerie westphalienne
        2. 4e compagnie westphalienne du train
        3. Compagnie westphalienne de sapeurs
        4. Détachement d'artisans artilleurs westphaliens
        5. Détachement des équipages westphaliens
        6. Détachement de gendarmerie westphaliens
  • Réserve de cavalerie : maréchal Joachim Murat
  • Chef d'état-major : général de division Auguste-Daniel Belliard
  • 1er corps de cavalerie de réserve : général de division Etienne-Marie-Antoine-Champion Nansouty
    1. 1re division de cavalerie légère : général de division Pierre-Joseph Bruyere
      1. 3e brigade de cavalerie légère : général de brigade Claude-Charles Jacquinot
        1. 7e régiment de hussards : colonel Eulner
        2. 9e régiment de chevau-légers : colonel Gobrecht
      2. 4e brigade de cavalerie légère : général de brigade Hippolyte-Marie-Guillaume Pire
        1. 16e régiment de chasseurs à cheval : colonel L'Haillier
        2. 8e régiment de hussards : colonel du Coetlosquet
      3. 15e brigade de cavalerie légère : général de brigade Joseph Nienwieski
        1. 6e régiment de uhlans polonais : colonel Lagouski
        2. 8e régiment de uhlans polonais : colonel Prince Dominique Radziwill
        3. 2e régiment de hussards prussiens réunis : colonel von Ziethen
      4. Artillerie
        1. 7e compagnie du 6e régiment d'artillerie à cheval
    2. 1re division de cuirassier : général de division Antoine-Louis Saint-Germain
      1. 1re brigade : général de brigade Adrien-Francois Bruno
        1. 2e régiment de cuirassiers : colonel Pierre Rolland
      2. 2e brigade : général de brigade Bertrand Bessieres
        1. 3e régiment de cuirassiers : colonel D'Audenarde
      3. 3e brigade : général de brigade Mathieu Quenot
        1. 9e régiment de cuirassiers : colonel Michel-Francois Sestrieres de Murat
        2. 1er escadron du 1er régiment de chevau-légers : chef d'Escadron Dumanoir
      4. Artillerie
        1. 1re compagnie du 5e régiment d'artillerie à cheval
        2. 3e compagnie du 5e régiment d'artillerie à cheval
    3. 5e division de cuirassier : général de division Jean-Baptiste-Cyrus-Marie-Adelaide Valence de Timbrune de Thiembronne
      1. 1re brigade : général de brigade Nicolas Reynaud
        1. 6e régiment de cuirassiers : colonel Martin
      2. 2e brigade : général de brigade Pierre-Francois-Marie-Auguste Dejean
        1. 11e régiment de cuirassiers : colonel Pierre-Alexis Duclaux
      3. 3e brigade : général de brigade Armand-Charles-Louis de Lagrange le Lievre
        1. 12e régiment de cuirassiers : colonel Curnieu
        2. 1er escadron du 5e régiment de chevau-légers : chef d'Escadron Guerin
      4. Artillerie
        1. 4e compagnie du 5e régiment d'artillerie à cheval
        2. 5e compagnie du 5e régiment d'artillerie à cheval
  • 2e corps de cavalerie de réserve : général de division Louis-Pierre Montbrun
    1. 2e division de cavalerie légère : général de division Claude-Pierre Pajol
      1. 7e brigade de cavalerie légère : colonel Desirat
        1. 11e régiment de chasseurs à cheval : colonel Desirat (tué)
        2. 12e régiment de chasseurs à cheval : chef d'Escadron de la Bourdonnaye
      2. 8e brigade de cavalerie légère : général de brigade Andre Burthe
        1. 5e régiment de hussards : colonel Meuziau
        2. 9e régiment de hussards : colonel Maignet
      3. 16e brigade de cavalerie légère : général de brigade Jacques-Gervais Subervie
        1. 3e Wurttemberg Jager zu Pferd : colonel Waldburg
        2. 1er régiment prussien de uhlans : colonel von Werder
        3. 10e régiment polonais de hussards : colonel Vuinski
      4. Artillerie
        1. 1e compagnie du 4e régiment d'artillerie à cheval
    2. 2e division de cuirassier : général de division Pierre Watier
      1. 1re brigade : général de brigade Louis-Chretien de Beaumont
        1. 5e régiment de cuirassiers : colonel Jean-Francois Christophe
      2. 2e brigade : général de brigade Jean-Louis Richter
        1. 8e régiment de cuirassiers : colonel Grandjean
      3. 3e brigade : général de brigade Joseph-Philippe-Marie Dornes
        1. 10e régiment de cuirassiers : colonel Franck
        2. 1er escadron du 2e régiment de chevau-légers : colonel Pierre-Marie-Auguste Berruyer
      4. Artillerie
        1. 1e compagnie du 2e régiment d'artillerie à cheval
        2. 4e compagnie du 2e régiment d'artillerie à cheval
    3. 4e division de cuirassier : général de division Jean-Marie-Antoine Defrance
      1. 1re brigade : général de brigade Louis-Claude Chouard
        1. 1er régiment de carabiniers : colonel Francois Laroche
      2. 2e brigade : général de brigade Pierre-Louis-Francois Paultre de Lamotte
        1. 2e régiment de carabiniers : colonel Amable-Guy Blancard
      3. 3e brigade : général de brigade Joseph Bouvier des Eclaz
        1. 1er régiment de cuirassiers : colonel Clerc
        2. 4e escadron du 4e régiment de chevau-légers : colonel Deschamps
      4. Artillerie
        1. 3e compagnie du 1er régiment d'artillerie à cheval
        2. 4e compagnie du 1er régiment d'artillerie à cheval
  • 3e corps de cavalerie de réserve : général de division Emmanuel Grouchy (blessé)
    1. 3e division de cavalerie légère : général de division Louis-Pierre-Aime Chastel
      1. 11e brigade de cavalerie légère : général de brigade Pierre-Edme Gauthrin
        1. 6e régiment de hussards : colonel Vallin
        2. 8e régiment de chasseurs à cheval : colonel Talleyrae de Perigord
      2. 10e brigade de cavalerie légère : général de brigade Francois-Joseph Gerard
        1. 6e régiment de chasseurs à cheval : colonel Ledard (blessé)
        2. 25e régiment de chasseurs à cheval : colonel Nicolas-Francois Christophe
      3. 17e brigade de cavalerie légère : général de brigade Jean-Baptiste Dommanget (blessé)
        1. 1er régiment bavarois de chevau-légers : colonel von Wittgenstein (blessé)
        2. 2e régiment bavarois de chevau-légers : colonel Lessing
        3. Régiment saxon de chevau-légers du prince Albrecht
      4. Artillerie
        1. 6e compagnie du 6e régiment d'artillerie à cheval
    2. 6e division de cavalerie lourde : général de division Armand Lebrun la Houssaye (blessé)
      1. 1re brigade : général de brigade Nicolas-Marin Thiry (blessé)
        1. 7e régiment de dragons : Louis-Charles-Barthelemy colonel Sopransi
        2. 23e régiment de dragons : colonel Briant
      2. 2e brigade : général de brigade Denis-Etienne Seron
        1. 28e régiment de dragons : colonel Aime-Suplice-Victor Pelletier de Montmarie
        2. 30e régiment de dragons : colonel Pinteville
      3. Artillerie
        1. 4e compagnie du 6e régiment d'artillerie à cheval
        2. 5e compagnie du 6e régiment d'artillerie à cheval
  • 4e corps de cavalerie de réserve : général de division Marie-Victor-Nicolas de Fay de Latour-Maubourg
    1. 4e division de cavalerie légère : général de division Alexander Rozniecki
      1. 29e brigade de cavalerie légère : général de brigade Casimir Turno
        1. 3e régiment de uhlans polonais : colonel Alexander Radziminski
        2. 15e régiment de uhlans polonais : colonel Louis Pac
        3. 16e régiment de uhlans polonais : colonel Martin Tarnowski
      2. Artillerie
        1. 3e régiment polonais d'artillerie à cheval
        2. 4e régiment polonais d'artillerie à cheval
    2. 7e division de cuirassier : général de division Jean-Thomas-Guillaume Lorge
      1. 1re brigade : Generalmajor von Thielemann
        1. Régiment de cuirassiers von Zastrow : colonel Trutzchler
        2. Garde du corps saxons : colonel Leyser
        3. 14e régiment polonais de cuirassiers : colonel Malachowski
      2. 2e brigade : général de brigade Hellmuth von Lepel (mortellement blessé)
        1. 1er régiment westphalien de cuirassiers : colonel Gitzeen
        2. 2e régiment westphalien de cuirassiers : colonel Bartinel
      3. Artillerie
        1. 2e batterie westphalienne d'artillerie à cheval
        2. 2e batterie saxonne d'artillerie à cheval von Hiller

    Calendrier

    Toutes les dates sur cette page sont dans le calendrier grégorien (alors en avance de douze jours sur le calendrier julien en usage en Russie à cette époque).

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